Une enquête préliminaire a été ouverte dans le cadre de l’affaire dite des "notes de frais" du maire Olivier Carré sur la base d’un courrier anonyme.
Une enquête préliminaire portant sur les notes de frais d’Olivier Carré a été confiée à la police judiciaire d’Orléans, sur la base d’un courrier anonyme envoyé au parquet il y a une dizaine de jours. L’information a été révélée par nos confrères de la République du Centre, et nous a été confirmée par le Procureur de la République d’Orléans, Nicolas Bessone.
Des attaques "malveillantes" selon Olivier Carré
Selon les informations du quotidien régional, qui était destinataire d’une copie du courrier et a donc pu le consulter, l’enquête porterait sur des soupçons de "détournements de fonds publics".
Le maire d’Orléans et président d’Orléans Métropole en a été informé par voie de presse ce matin. Il a, dans les heures suivantes, livré son sentiment sur sa page Facebook : "Ces attaques malveillantes que je subis depuis juin par toujours les mêmes, sur toujours le même sujet, n'a pour seul but que de me salir à la veille d'une élection importante pour Orléans. Cela n'honore pas celles ou ceux qui pratiquent la politique de cette façon, datée et caractéristique d'un autre âge." Écrit-il.
Une interview fictive comme alibi ?
Le texte anonnyme s’appuie sur les notes de frais publiées en juin 2019 sur le site internet d’Orléans Métropole qui avait souhaité "jouer la transparence", à la suite des accusations portées par le Canard Enchaîné en juin dernier.
L’auteur anonyme y pointe "un certain nombre d’irrégularités" et met plus précisément en cause une nuit passée par le maire à l’hôtel Vendôme à Paris pour 334 Euros entre le 16 et le 17 mai 2017. Le motif avancé pour ce déplacement est une interview prévue sur BFM TV le lendemain matin. L'auteur du courrier affirme lui qu’Olivier Carré n’était pas présent à l’antenne de la chaine d’informations à la date invoquée.
L’affaire des notes de frais d’Olivier Carré prend donc désormais une tournure judiciaire.