Une enfant de 4 ans s'était noyée sur le plan d'eau de l'Ile charlemagne près d'Orléans le 26 juillet dernier, alors qu'elle participait à une sortie avec son centre aéré. Ce jeudi 10 octobre, sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue et cinq d'entre elles ont été déférées au tribunal judiciaire d'Orléans.
Près de trois mois après le drame, l'affaire vient donc de s'accélérer puisque, d'après les informations révélées ce vendredi 11 octobre par la République du Centre, sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue jeudi 10 octobre. Parmi elles se trouveraient des surveillants de baignade relatent nos confrères.
Selon nos informations, cinq des gardés à vue ont été déférés au tribunal judiciaire d'Orléans ce vendredi 11 octobre dans l'après-midi et sont, à l'heure où nous écrivons ces lignes, toujours entendus.
Trois encadrants du centre aéré et cinq maîtres nageurs présents le jour du drame.
Le décès d'une fillette de quatre ans l'été dernier à l'Ile Charlemagne, avait provoqué une vive émotion. L'enfant s'était noyée alors qu'elle participait à une sortie avec le centre aéré où elle était accueillie pour les vacances scolaires. Malgré l'intervention des secours, l'enfant n'avait pu être ranimée. Une enquête de police avait été ouverte pour déterminer les circonstances du drame et établir d'éventuelles responsabilités parmi les surveillants de baignade et les encadrants du centre aéré.
Le 26 juillet, 17 enfants du centre aéré du CNRS d'Orléans-La Source se baignaient dans le plan d'eau de l'Ile Charlemagne à Saint-Jean-le-Blanc, un lieu de baignade autorisé et surveillé. Trois membres du centre aéré encadraient les enfants et cinq maîtres nageurs étaient présents sur la plage.
Tous avaient déjà été entendus en audition libre le lendemain du drame et la police avait lancé un appel à témoins le 2 août afin d'obtenir des informations, mais aussi des photos et des vidéos susceptibles d'aider les enquêteurs.