Orléans accueille la première session de l’Institut des Hautes Etudes des Métropoles

Fraîchement créé, l'IHEdM veut permettre aux métropoles d'échanger sur les bonnes pratiques pour créer leur propre valeur ajoutée. 

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L’Institut des Hautes Etudes des Métropoles (IMHeD), en quelque sorte, sera vraiment né à Orléans. Jacques Godron, son président et fondateur, nous explique les ambitions de ce nouvel acteur du millefeuille territorial. 

  • A quel besoin répond la création de l'IMHeD ? 

Il y a 22 métropoles en France, et elles sont très récentes. Les métropoles de Tours et d'Orléans, par exemple, sont nées cette année. On s'est rendu compte, avec les décideurs et les entrepreneurs de ces métropoles que nous avions besoin de créer une structure pour se rencontrer, échanger les bonnes pratiques et travailler ensemble. 

On parle d'enjeux qui concernent plusieurs centaines de milliers d'habitants, et la réussite d'une métropole ne va pas de soi. C'est très complexe. Si on laisse les choses ses faire, les très très grandes villes sont insupportables, gaspilleuses de temps, d'énergie.

Une métropole de l'échec, c'est une métropole où les écarts se creusent entre les riches et les pauvres, où on ne circule pas correctement, où les étudiants ne sont pas heureux et donc fuient... On doit pouvoir étudier des stratégies, des processus. 

  • Quel sera votre premier chantier ? 


Le gros enjeux, pour une métropole, c'est d'associer les quartiers les plus pauvres à la richesse des quartiers les plus riches. Pour cela, il nous faut comprendre ce qui, dans une métropole, crée de la richesse. Et je ne parle pas seulement d'argent ! La richesse culturelle, sociale, patrimoniale, compte aussi. 

La pente naturelle d'une hyperville, c'est une pente dangereuse, qui peut amener à ce que j'ai précédemment décrit, et faire que la métropole sera facile à vivre pour certains mais pas pour d'autres. Il faut identifier les facteurs de croissance, les domaines sur lesquels il faut peser pour produire de la valeur ajoutée, et rééquilibrer les écarts entre les pôles moteurs et les pôles qui le sont moins. 

  • Pourquoi avoir choisi Orléans pour cette première édition ?


On a choisi la métropole d'Orléans d'abord parce son président, Olivier Carré, est parmi les premiers à avoir proposé de nous accueillir. Il m'a dit : "voilà, sur la métropole d'Orléans on a un projet stratégique sur lequel on a énormément travaillé." Il m'a expliqué la méthode de travail de la métropole, une méthode originale, ambitieuse mais solide de réfléchir son projet stratégique. 

On n'est pas déçu ! Beaucoup de métropoles se sont construites simplement pour être plus grandes. A Orléans, la première impression qu'on a, c'est que les communes sont rassemblées autour d'objectifs réellement partagés. C'est un projet cohérent, où tous les acteurs de la métropole, comme la population, peuvent se retrouver. 

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