A l’annonce des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle, à 20h00 précises, les militants des différents partis politiques étaient rassemblés dans les QG de campagne. Ambiance.
Le temps fort d’une soirée d’élection présidentielle reste l’annonce des résultats. Il est vingt heures précises et dans les locaux des principaux partis ou dans les restaurants qu’ils ont réservés, les militants ont les yeux rivés sur l’écran de télévision.
Les militants d’En Marche ! sont rassemblés dans une pizzéria et en attendant l’annonce des résultats, ils surveillent les réseaux sociaux et les sites Internet suisses et belges. Et ils y croient ! À 20h00, les soutiens d’Emmanuel Macron exultent :
C’est la consécration de sept mois de travail, de stress. C’est notre travail qui est mis en valeur.
Au Front National, l’ambiance est plus discrète. Au quartier général, les militants de Marine Le Pen y croient plus que jamais. Pour Charles de Gevigney, secrétaire départemental du FN dans le Loiret, “c’est une claque pour le système”.
Du côté des Républicains, la droite est laminée et c’est l’heure des consignes de vote. Les militants écoutent attentivement le discours de François Fillon, puis l’applaudissent. Catherine Soullie, responsable de campagne sur le Loiret, annonce qu’elle ne compte pas voter pour Emmanuel Macron : “le bulletin blanc est une solution que j’envisage. Je n’ai jamais voté à gauche... Ce n'est pas maintenant que je vais commencer”.
Quant aux socialistes, ils n’étaient qu’une poignée à s’être rassemblés place de la république, en centre-ville d’Orléans. Baptiste Chapuis, militant PS, est déçu du score obtenu par Benoît Hamon : “On a fait campagne, on s’est mobilisé. La vague du vote utile nous a emmenés”.
Chez les militants de Jean-Luc Mélenchon, on oscille entre colère et déception. Pour Jean-Marie Boutiflat, de La France Insoumise, le mouvement citoyen va continuer.
Entre préparation du second tour ou des prochaines élections législatives en juin, les militants repartent en campagne.