Orléans : un policier condamné pour des violences sur un passant

Alors qu'il n'était pas en service, le fonctionnaire avait violenté un passant. 

Société
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Un policier d'Orléans a éé condamné ce 13 janvier par le tribunal correctionnel à deux mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende. Il y a un an jour pour jour, il s'était rendu coupable de violences sur un passant, alors qu'il n'était pas en service.

Selon La République du Centre, le policier avait voulu rappeler à l'ordre un homme qui urinait sur la chaussée, sans savoir que cette incivilité était motivée par sa condition médicale. Après lui avoir asséné une gifle, le fonctionnaire de police a ensuite fait "une clé de doigt et une balayette" à l'homme d'une cinquantaine d'années. La victime s'est vue délivrer une ITT de trente jours. Des éléments confirmés auprès de France 3 par le procureur de la République. 
 

Violences policières : le gouvernement change d'attitude


Cette condamnation intervient dans un contexte extrêmement tendu sur la question des violences policières. Soulevée par les habitants des quartiers populaires depuis de nombreuses années, la question s'est imposée dans le débat public depuis la crise des gilets jaunes. Les manifestations contre la réforme des retraites ont aussi été émaillées de nombreux incidents violents de la part de certains représentants des forces de l'ordre.  Ibrahima Bah, Zineb Redouane, Steve Maia Caniço ou encore plus récemment Cédric Chouviat, le nombre de morts impliquant les forces de l'ordre ont finalement poussé l'exécutif à changer de discours.

Alors qu'en mars, Emmanuel Macron rejettait publiquement le terme de "violences policières", il a évoqué "des actes qui ne sont pas acceptables" en déplacement à Pau ce 14 janvier. C'est la toute première forme de condamnation du chef de l'Etat envers la police depuis le début des mouvements sociaux.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a également pour la première fois sermonné ses troupes, en évoquant la vidéo du croche-pied fait à une manifestante :  "C’est l’honneur de la police qui est en jeu, on ne fait pas de croche-pied à l’éthique, sauf à s’abaisser, à abaisser la police"
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