Trois petites ligne, menacées de fermeture, vont désormais être placées sous la gouvernance de la région, comme le demandait son président François Bonneau.
En France, 60% du réseau des petites lignes est menacé. Pour remettre en état les quelque 9000 km de voies, la facture monte à 7 milliards d'euros sur dix ans. Plutôt que des fermetures de ligne arbitraires, le gouvernement a décidé de partager la facture.
Une "étape majeure" pour la région
En déplacement à Orléans le 20 février, le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé son plan de sauvetage, et signé avec le Centre-Val de Loire l'un des premiers protocole d'accord, même l'accord de financement précis doit encore attendre un peu. La région récupère donc, comme elle le voulait, la gestion des lignes Tours-Chinon, Tours-Loches et Salbris-Valençay. La ligne Vierzon-Montluçon, désormais considérée comme une ligne structurante du territoire, sera gérée par SNCF Réseau.
"C’est une étape majeure pour notre région et je veillerai pour chaque ligne que les conventions de financement garantiront l’intervention de l’Etat" a réagi le président de région François Bonneau. Sur une note globale d'un peu plus de 250 millions d'euros, la région devrait en payer la moitié, l'Etat et SNCF Réseau se partageant le reste.
Des lignes à moderniser en urgence
Car il ne suffit pas de garder ces lignes, il faut d'urgence les moderniser. "Toutes les possibilités devront être exploitées, sans tabou", a souhaité le secrétaire d'Etat. En cas de facture trop lourde, il ne serait pas exclu de transformer certaines lignes en couloir de bus ou de navette.
"Je souhaite que [ces lignes] soient l’opportunité d’expérimenter les motorisations du futur, avec notamment les trains à hydrogène, qui permettront de répondre à l’urgence climatique et de poursuivre notre engagement pour la mobilité de tous" envisage de son côté le président de région François Bonneau.
Le contrat signé avec l'Etat laisse 12 ans au Centre-Val de Loire pour redresser la barre.