La famille de Ludovic Béchu qui avait écrit en juin à Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, pour l'alerter sur le besoin urgent de construction d'établissements spécialisés a reçu une réponse.
Jennifer Hautefeuille, la soeur de Ludovic Béchu, 30 ans, handicapé moteur et cérébral qui ne trouve pas de place dans un centre d'accueil adapté à ses besoins avait écrit en juin à Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées pour l'alerter sur le besoin urgent de construction d'établissements spécialisés.Elle a pris connaissance la semaine dernière de la réponse de Sophie Cluzel, qui n'est pas à la hauteur de ses attentes :
Nous avons reçu une réponse mais rien n'est fait. Ma pétition, qui rassemble plus de 1800 signatures n'a pas été prise en compte.
La secrétaire d'Etat explique dans son courrier qu'elle n'a malheureusement pas le temps de la recevoir et poursuit : "J'ai toutefois signalé votre requête à Monsieur le Directeur de la Maison départementale des personnes handicapées du Loiret".
En outre, le président du Conseil départemental, Marc Gaudet, a contacté la famille pour signifier qu'il suivait le dossier de Ludovic Béchu.
Insuffisant pour Jennifer Hautefeuille qui a tenu à interpeller à nouveau la secrétaire d'Etat via les réseaux sociaux.
La famille a un trouvé un centre qui pourrait convenir à Ludovic Béchu mais il se trouve à 200 kilomètres, à Nevers. "Ludovic a reçu un accord de la Maison départementale des personnes handicapées pour un accueil temporaire de 90 jours dans l'année. Il peut tester un ou plusieurs établissements. Mes parents ont trouvé cet établissement à Nevers, La Machine, qui pourrait convenir, les discussions sont en cours pour voir s'il est possible que Ludovic fasse un essai ou non. Ensuite, si cela convient, il sera certainement sur liste d'attente. Et sinon mes parents devront chercher une autre structure pour un autre essai", explique Jennifer Hautefeuille.
Ludovic Béchu est accueilli depuis une dizaine d'années dans un centre à seulement 20 minutes de chez ses parents, à la Maison d'accueil spécialisée de Dadonville, près de Pithiviers (Loiret). Seulement, ses besoins ont évolué et il a besoin d'un autre type de prise en charge. Mais changer de centre est un véritable parcours du combattant.
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