Cinq suspects au total sont désormais poursuivis dans cette affaire, révélée le 3 août par le Parisien.
Il sont désromais cinq. Le 3 août, le Parisien révélait que deux militaires du centre parachutiste de Saran, relié au "service action" de la DGSE (renseignements français) avait été mis en examen pour une tentative de meurtre en dehors du cadre de leurs fonctions. Âgés de 28 et 25 ans, ils ont été arrêtés à bord d'un véhicule volé et en possession de plusieurs armes, dont un revolver et plusieurs couteaux de dotation de l'armée.Ils "semblaient s'apprêter à mettre à exécution un projet criminel au préjudice d'une femme âgée de 54 ans", a précisé le parquet dans un communiqué. Un troisième suspect, exerçant dans le domaine de la sécurité privée, avait été interpellé deux jours plus tard puis à son tour écroué.
L'AFP révéle ce 5 août que, la semaine passée, deux autres hommes, dont un militaire lui aussi rattaché au centre de Saran, ont à leur tour été arrêtés puis mis en examen pour "complicité de tentative d'homicide volontaire en bande organisée" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes et délits punis de 10 ans d'emprisonnement".
Quatre de ces hommes sont en détention provisoire, le troisième militaire rattaché au centre de Saran a été placé sous contrôle judiciaire.