Le procureur de la république a réclamé deux ans de prison avec seulement dix-huit mois de sursis à l'encontre de Claude Fousse , l'ancien dirigeant de l'USO.
Quatre responsables du club comparaissent devant le tribunal correctionnel pour des malversations financières datant de 2014.
Dans ses réquisitions, le procureur de la république a demandé de la prison ferme à l'encontre de Claude Fousse (3 ans de prison avec 18 mois de sursis) assorti d'une amende de 200.000 euros et interdiction de gérer une entreprise ou une association sportive.
Le second prévenu, Philippe Boutron a vu le ministère public demandé une peine plus légère : 18 mois de prison avec sursis et 30.000 euros d'amendes.
Pour le fils de Claude Fousse, Jérome, le procureur demande 6 mois de prispon avec sursis et 10.000 euros d'amende. Enfin, pour le quatriéme prévenu, Dany Lecoq , la peine demandé est de 3 mois de prison avec sursis.
Le jugement sera probablement mis en délibéré.
Le président de l'US Orléans, Philippe Boutron, et son ex-coprésident Claude Fousse comparaîsse devant le tribunal correctionnel d'Orléans ce jeudi 11 octobre 2018 pour abus de biens sociaux ainsi que faux et usage de faux.
Les deux hommes avaient été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire en mai dernier. Le fils de Claude Fousse, Jérôme Fousse, sera lui aussi parmi les prévenus ainsi que Dany Lecocq, directeur financier du groupe Fousse constructions.
Ils comparaîtront à l'issue d'une enquête menée suite à une transaction effectuée en 2014 de 250.000 euros de l'US Orléans au profit de l'entreprise de Claude Fousse, Fousse Constructions.
Le commissaire aux comptes avait demandé le remboursement de cette somme versée sans justification, et c'est une autre société du groupe, CTVL, qui va rembourser au club... avant que ce dernier ne reverse la somme le lendemain à CTVL.
Selon la justice, de fausses factures auraient été fournies pour justifier cette somme, censée payer des travaux au Stade de la Source, à Orléans, mais qui n'ont jamais été réalisés.
Claude Fousse, président du club dans les années 1980/1990, était revenu à la tête de l'Union Sportive Orléans Foot (USO) en tandem avec Philippe Boutron en 2009, avant de lui laisser seul les rênes fin 2017.
Le 1er mars 2017, la Commission de contrôle des clubs professionnels de la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) avait retiré quatre points au classement au club orléanais "pour non-respect de ses obligations en matière de présentation des comptes et communication d'informations inexactes à la DNCG à l'occasion du contrôle de la situation financière".
La Commission avait par ailleurs infligé à Philippe Boutron une suspension de trois mois de toute fonction officielle.