Indre-et-Loire : le berceau de la trufficulture s'essaie à la production intensive

Une quinzaine de trufficulteurs, basée à Chinon en Indre-et-Loire, tente de relancer la production locale par une culture plus intenvise. Cela passe, notamment, par l'aménament des zones de cultures.

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Le terroir de Chinon en Indre-et- Loire, berceau de la trufficulture, se lance dans la production intensive avec des truffières uniques au monde. Cela doit permettre de décupler le rendement à l'hectare.

Inventée de manière empirique en 1790 dans le Chinonais, la trufficulture tourangelle était tombée en désuétude au début du XXe siècle. Le syndicat de la truffe rabelaisienne, fondé en 2015 et fort d'une vingtaine de producteurs, entend relancer la production selon des méthodes scientifiques. 


4.000 chênes sur deux hectares


Près de Chinon, Richard Galland vient ainsi de planter selon un plan en spirale la plus grande truffière de haute densité au monde : 4.000 chênes sur deux hectares, contre 300 plants à l'hectare habituellement.

Il espère récolter dans quatre ans 70 grammes de truffes par plant, contre 7 grammes en moyenne dans une exploitation traditionnelle.
"La densification des plantations truffières permet d'optimiser l'irrigation, la taille des arbres ainsi que le travail du sol", explique Louis Houette, président du syndicat de la truffe rabelaisienne. Grâce aux conseils de son père François Houette, trufficulteur et pépiniériste spécialisé, la vingtaine de membres du syndicat a pu sauver une grande partie de la récolte 2016-2017 malgré la sécheresse de l'été.

Facilité d'irrigation


Concentrés sur une petite surface, les plants procèdent à des échanges au niveau de leurs racines bénéfiques à la production, selon François Houette. Surtout, il est aisé de mettre en place un réseau d'irrigation de secours par aspersion pour palier le manque de pluies, fatal au diamant noir odoriférant tandis que la taille des arbres permet d'optimiser la production et de péréniser l'exploitation, explique-t-il.

La production de truffe chinonaise devrait donc décoller dans les années à venir, mais il reste encore aux trufficulteurs tourangeaux à convertir grands cuisiniers et gastronomes, plus familiers de la truffe du Périgord.

► Un reportage réalisé par Jean-Paule Baume, Sabrina Cicchini et Marianne Le Roux
©France 3 Centre-Val de Loire

 

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