Alors que le Centre de Création Contemporaine de Tours s'apprête à rendre hommage à Olivier Debré, gros plan sur cet artiste qui n’a cessé toute sa vie de représenter la Loire tout en voyageant pour peindre des paysages du monde entier
Tout le monde connait Olivier Debré, le peintre Ligérien, ces représentations de la Loire sont exposées partout ou presque en Touraine. Difficile de classer le style de ce peintre que les critiques et journalistes de l’époque ont qualifié d’abstraction lyrique.
On trouve ses toiles monumentales en Mairie de Tours, au Musée des Beaux Arts de Tours mais aussi d’Orléans et même au lycée Léonard de Vinci d’Amboise. Alors que le Centre de Création Contemporaine s'apprête à lui rendre hommage, ce que l’on sait moins, c’est que le peintre, décédé en 1999, était un grand voyageur. Il a peint sur plusieurs continents, notamment en Amérique du Nord et du Sud mais aussi en Asie, ainsi qu’une destination plus proche de chez nous : la Norvège.
Un coup de foudre immédiat avec la Norvège
Olivier Debré s’est rendu là-bas régulièrement, à partir de la fin des années 60. Le coup de foudre a été immédiat : l’artiste a adoré les paysages locaux, les variations dues aux saisons, surtout dans la région des fjords. Il est devenu ami avec des galeristes qui l’ont invité à revenir à plusieurs reprises, notamment la galerie Haaken ou encore l'équipe du musée Astrup Fearnley. Olivier Debré a peint dans ce pays à sa manière, en posant ses toiles au sol, en pleine nature. Les critiques et exposants ont tout de suite adoré son style novateur et unique. "Ses œuvres ont été très prisées des collectionneurs, il est devenu une référence, l’un des peintres français les plus appréciés dans le pays" explique Frederik Nergaard de la gallerie Haaken.
A partir du 11 mars Prochain, à Tours, le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré va exposer des dizaines d’œuvres de l’artiste. Des toiles qui seront installées de façon aléatoire dans le « cube », une majestueuse salle claire dédiée à l’artiste. Parmi ces tableaux, plusieurs chefs d’œuvre de cette « période norvégienne », encore inconnus en France.