Retour à la normale après d'importants retards sur la ligne SNCF Paris-Bordeaux

La nuit du vendredi au samedi a été pénible pour des milliers de voyageurs sur la ligne SNCF Paris-Bordeaux. Des heures de retard, des trains supprimés, à cause d'une panne de signalisation à Monts, en Indre-et-Loire qui a impacté une vingtaine de TGV.

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Une panne de signalisation au sud de Tours a fortement perturbé vendredi soir l'ensemble de la ligne SNCF Paris-Bordeaux, des milliers de passagers restant bloqués plusieurs heures avant de pouvoir gagner leur destination avec beaucoup de retard, quand leur train n'était pas purement et simplement annulé. 

7000 voyageurs touchés


Survenue vers 18h entre Tours et Poitiers, une panne informatique du système de signalisation au poste de commandement de Monts, en Indre-et-Loire, a interrompu l'ensemble du trafic ferroviaire entre les gares de Paris-Montparnasse et Bordeaux, selon la SNCF.

"Sur la soirée, 7.000 personnes ont été touchées. Quelque 3.500 à 4.000 sont encore dans ces trains en circulation, avec quatre heures de retard environ", a indiqué la SNCF peu après minuit, précisant que "moins d'une dizaine de trains" étaient encore concernés par les problèmes. 

"La panne n'est pas encore réparée, le point de passage forme un goulot d'étranglement du trafic", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la compagnie ferroviaire. La SNCF avait annoncé auparavant avoir dû supprimer deux TGV au départ de Paris et un au départ de Bordeaux et que 13 autres TGV étaient retardés.


Un journaliste de l'AFP qui devait partir pour Tours à 19h13 n'a quitté la gare Montparnasse qu'un peu après 23h30, le chef de bord annonçant alors une arrivée à Tours avec quatre heures et demie de retard. Les passagers de plusieurs trains pour Tours ont été transférés dans une autre rame, où des plateaux repas leur ont été distribués. 

"C'est un aiguillage commandé par informatique qui a posé problème, nous avons dû passer à une installation manuelle qui ne permet pas de faire rouler autant de trains que le système automatisé", a expliqué un porte-parole de la SNCF.

"Petite pause de 3h30..."


"Deux ou trois TER ont aussi été touchés dans la région mais ils sont arrivés à destination", a-t-il précisé. En ce qui concerne les trains annulés, "nous avons invité nos clients à reporter leur voyage ou à se faire rembourser. Ceux qui étaient bloqués ont été pris en charge", a informé la SNCF.



Celle-ci a précisé que les clients seraient remboursés de 20% à 100% du prix du voyage selon l'importance du retard. Sur les réseaux sociaux, les commentaires de passagers dépités allaient bon train, critiquant dans l'ensemble le manque d'information de la part des chefs de train.

"TGV 8333, plus de personnel SNCF dans la rame, dernière com il y a une heure, c'est normal ça?", demandait un passager sur Twitter. Une autre faisait preuve d'humour en énonçant: "Petite pause de 3h30 en gare en attendant gentiment que le TGV reparte". Gare Montparnasse, des files d'attente s'allongeaient sous les panneaux électroniques donnant la liste des rames supprimées. 

Au moins trois personnes ont déclaré à une journaliste de l'AFP -l'une devait prendre le TGV pour Bordeaux à 18h01- que la SNCF leur avait d'abord signalé que les TGV étaient arrêtés en raison de la présence de manifestants dans le tunnel de Massy, dans l'attente de leur évacuation.


Ce n'est qu'après un délai d'une heure, selon ces personnes, que la SNCF les a informées que l'arrêt des TGV était lié à un "problème d'aiguillage". De très nombreux passagers attendaient devant les guichets qu'on leur propose un hébergement pour la nuit

"On nous a demandé de partir du train, et qu'éventuellement une solution d'hébergement allait nous être proposée. Mais vu la queue, peut-être que l'on va faire la nuit dans la gare, et l'on ne sait pas demain à quelle heure on pourra repartir", témoignait Sylvie, une Bordelaise en rade dans la grande gare parisienne.

Pour la journée de samedi, "l'ensemble des trains prévus demain matin rouleront, avec encore des difficultés résiduelles", annonçait vendredi soir la SNCF.

 

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