Ce weekend, le Front national du Loir-et-Cher a diffusé des tracts pour protester contre l'arrivée à Blois de 38 migrants. Dans un communiqué, le maire socialiste de Blois, Marc Gricourt réfute "les allégations du FN qui laissent entendrent que la Ville aurait à supporter le coût de cet accueil".
Trente-huit migrants en provenance de Calais sont arrivés à Blois vendredi dernier. Dès le lendemain, le Front national du Loir-et-Cher diffusait tracts et pétition pour protester contre ce "nouvel encouragement aux flux migratoires incontrôlés".
Le maire de Blois riposte
Lundi, Marc Gricourt, maire de Blois et tête de liste PS pour le Loir-et-Cher aux élections régionales, a condamné cette action dans un communiqué. Il y réfute les arguments avancés par le parti frontiste. "L'accueil de ces migrants ne coûte rien a la ville, tout est pris en charge par l'état" avance l'édile avant de préciser que "les 38 personnes d'origine soudanaise sont hébergées dans les locaux de l'AFPA, qui ne reçoit pas de subvention de la Ville de Blois".Une querelle sur fond de récupération politique
La semaine dernière déjà, nos confrères de la Nouvelle république recevaient par erreur un mail du FN 41 qui ne leur était pas destiné. Il s'agissait du plan d'action du Front national contre l'arrivée des migrants. Le mail faisait clairement part de l'intention du FN de marquer des points face à Marc Gricourt avant les élections régionales de décembre.►reportage complet à retrouver dans le JT 19-20 - édition du 3 nov 2015