Le président de la FFF, réélu samedi, a plaidé après la suspension du stade de Bastia pour "plus d'information et de discussions", entraînant une réaction immédiate de Frédéric Thiriez, son homologue à la LFP.
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"Les dirigeants bastiais font des efforts, mais ils n'ont pas encore convaincu le public. Les sanctions, c'est bien, mais ça ne suffit pas, il faut encore plus d'information et de discussions", a estimé Noël Le Graët. "C'est intolérable qu'on ne soit pas bien accueilli à chaque fois. Mais je suis attaché à ce territoire. J'ai dit que j'irai bientôt en Corse pour voir ce qu'on peut faire", a-t-il ajouté.
"Les sanctions ne suffisent pas, il va falloir discuter avec les pouvoirs publics, les dirigeants. Ma mission c'est la paix. Bastia a besoin de calme. La Corse est respectable et c'est une terre de foot", a-t-il encore estimé.
Frédéric Thiriez persiste et signe
Peu après, le président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez a fait parvenir à l'AFP un communiqué de réaction à ces propos. "
Je suis toujours très attentif aux conseils de Noël Le Graët. Mais il est vrai qu'il est plus facile de jouer le rôle du gentil surtout quand on n'est pas personnellement responsable de la sécurité du championnat professionnel. Le temps des bonnes paroles est dépassé, place aux actes", a expliqué le patron de la Ligue.
Grève de la faim et pétitions
Bastia a fait appel vendredi 14 décembre devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) de la décision de suspendre son stade à titre conservatoire à la suite d'incidents survenus lors de plusieurs matches cette saison. Jo Bonavita, dirigeant du Sporting Club de Bastia a entamé une grève de la faim "
jusqu'à ce que la sanction soit levée". Même élan de protestation des abonnés du club, qui privés de stade, tentent des dépôts de plaintes (sans succès) ou multiplient les initiatives à l'exemple de
cette pétition qui avait réunie en trois jours 1123 signatures.