La mort des éthylotests obligatoires à bord des véhicules

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé jeudi 24 janvier une baisse de 8% de la mortalité routière en 2012, précisant par ailleurs que l'obligation d'un éthylotest dans la voiture était une mesure reportée "sine die".

Ethylotest obligatoire, la mesure reportée

Manuel Valls a créé la surprise en annonçant le report "sine die" de l'obligation d'avoir un éthylotest dans les voitures. Le ministre de l'Intérieur attend les conclusions du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) qui a créé un groupe de travail sur l'alcool au volant.

Ces éthylotests étaient de plus en plus controversés notamment pour leur fiabilité et leur prix, ainsi que l'a rappelé son président, Armand Jung, qui doit rendre ses premières conclusions d'ici la mi-février. Le gouvernement fera connaître sa décision par la suite, selon le ministre.

3.645 personnes ont été tuées sur les routes de l'hexagone en 2012, soit 318 vies épargnées par rapport à 2011, a déclaré le ministre en présentant le bilan annuel des accidents de la route. C'est "le plus bas niveau de tués" depuis 1948, année où ils ont commencé à être officiellement comptabilisés, a-t-il ajouté.

Vingt neuf morts sur les routes en Corse

La baisse de la mortalité s'est également poursuivie en 2012 en Corse-du-Sud,  où 7 décès ont été recensés sur les routes du département contre 15 en 2011. La Haute-Corse reste en revanche un département accidentogène avec 22 tués en 2012, dont 15 âgés de moins de 30 ans et 4 de moins de 20 ans.

Selon les chiffres de la Sécurité Routière, l'alcool serait encore la première cause de la mortalité sur les routes de France, où il est responsable d'un accident mortel sur trois. En 2011, 26% des morts âgés de 18 à 24 ans étaient impliqués dans un accident dû à l'alcool.
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