La cour d'appel d'Aix-en-Provence a condamné lundi 29 avril Jacques Mariani, principal prévenu dans une affaire d'extorsion de fonds visant des boîtes de nuit aixoises, à 4 ans de réclusion criminelle et 100.000 euros d'amende.
La peine a été allégée par rapport au jugement de première instance, où Jacques Mariani, fils d'une figure du banditisme corse aujourd'hui
décédée, avait écopé de 7 ans de prison ferme et une amende de 100.000 euros, peine qui correspondait également aux réquisitions du parquet en appel.
Jacques Mariani, 46 ans, aurait organisé, en 2008 et 2009, avec l'aide de complices, un racket aux dépens de boîtes de nuit, d'un restaurant d'Aix-en-Provence et d'une discothèque des Alpes-de-Haute-Provence. Huit autres personnes ont été condamnées dans cette affaire.
Parmi elles, son épouse, Stéphanie Luciani-Mariani, avait écopé lors du premier procès de 18 mois de prison dont 12 avec sursis et de 70.000 euros d'amende.
La particularité de ce dossier résidait dans le fait que les dirigeants d'établissements, considérés initialement par les enquêteurs comme des victimes, ont finalement été mis en cause aux côtés des époux Mariani pour abus de biens sociaux, travail dissimulé, détournement de fonds et complicité d'extorsion selon les cas.