Avec deux jours fériés et un vendredi souvent chômé, c'est une semaine au ralenti qui s'annonce pour l'activité économique hors tourisme. De nombreux salariés ont posé leur vendredi, mais les entreprises doivent travailler comme d'habitude.
Pour de nombreuses entreprises, les mois de mai et de juin sont des périodes d'intense activité. Pont ou pas, impossible de perdre la cadence ou de ralentir le rythme de production. Exemple avec une grande brasserie de la région bastiaise.
Cette semaine, les 20 salariés vont travailler comme d'habitude. Ils seront payés en heures supplémentaires. L'entreprise entend se rattraper sur les ventes. Encore faut-il que le produit soit présent partout, en quantité. Deux jours fériés, ça signifie deux jours sans circulation de camions ni livraisons. L'entreprise a dû anticiper.
Selon l'INSEE, ces journées chômées ont un coût pour le pays : 2 milliards d'euros.