Le président de la LFP est arrivé lundi 13 mai à l'aéroport de Bastia. Une visite très encadrée par les services de l'Etat. Frédéric Thiriez s'est notamment entretenu avec Paul Giacobbi, au sujet de la sacralisation du 5 mai.
Frédéric Thiriez s'est d'abord rendu à la Préfecture pour rencontrer le nouveau préfet de Haute-Corse Alain Rousseau. Les grilles de l'établissement étaient fermées, les abords sous haute-surveillance. On ne sait rien des sujets abordés par les deux hommes au cours de cette discussion.
Au sortir de ce premier rendez-vous, attendu par une dizaine de supporters bastiais et par les médias, le président de la LFP a indiqué qu'il ne souhaitait pas s'exprimer pour le moment, donnant rendez-vous à 14 heures pour la conférence de presse.
A 10h30, il s'est entretenu avec Paul Giacobbi, le président du Conseil exécutif de Corse. Ce dernier a expliqué qu'ils avaient longuement discuté de la sacralisation du 5 Mai.
"La Ligue a fait des efforts en organisant des minutes de silence", a concédé le président de l'exécutif, "il y a des aspects positifs, car ces minutes de silence n'ont pas été sifflées. Mais c'est encore très en -dessous de ce que nous voulons. Il ne faut pas en faire un combat, mais il faut rappeler que nous souhaitons aller plus loin".
A 11h30, le président de la LFP devait déjeuner avec les représentants du Sporting, et non avec Emile Zuccarelli, le maire de Bastia, comme prévu initialement. Mais là encore, les pistes ont été brouillées, le lieu du repas a changé au dernier moment. Il aurait déjeuné avec Paul Giacobbi et Alain Rousseau, selon les premières informations.
Le président de la Ligue devait par la suite visiter les installations du stade Furiani avec les représentants du Sporting.
Cette visite de M. Thiriez intervient après la décision de la Commission de discipline de la LFP, prise mardi, de faire disputer les deux prochains matches opposant Bastia à Ajaccio à l'extérieur et à huis-clos, à la suite des incidents qui avaient émaillé le derby corse le 2 mars à Furiani.