Lors de sa visite éclair en Corse le lundi 13 mai, le président de la LFP a donné une conférence de presse à l'hôtel l'Alivi à Bastia. Il y a abordé les raisons de sa visite, son hommage au football corse, les sanctions des deux clubs, et la sacralisation du 5 mai.
"Il y a plusieurs raisons à ma venue ici. La première, c'est que je souhaitais rendre hommage au football corse", commence Frédéric Thiriez.
"La seconde raison, c'est que je tenais à saluer les efforts du Sporting et des collectivités publiques, pour permettre que le club atteigne le plus haut niveau".
"Il y a un point sur lequel je ne transigerai pas, c'est la lutte contre la violence et les incivilités dans les matches. C'est mon axe majeur depuis douze ans. On est en bonne voie en Corse.
Je sais qu'il y a néanmoins des soucis. Le premier ce sont les sanctions prononcées à l'égard de L'ACA et du Sporting, la seconde est la question du 5 mai.
Je veux rappeler que la Ligue est un état de droit. Les sanctions sont prononcées par des commissions indépendantes, elles n'ont aucune instruction de qui que soit et en particulier de moi-même. Il y a des voies de recours si les clubs considèrent que les sanctions sont disproportionnées".
Quand un drame survient, on ne ferme pas les portes et les fenêtres, on le commémore publiquement.
Dans aucun pays d'Europe où des drames comme celui-ci sont survenus, il n'y a de journée sans football".