Après avoir examiné les 112 amendements déposés, le projet a été adopté par 36 voix, 11 non participations et 4 absents.
L'adoption s'est faite à une large majorité de 36 voix, 11 conseillers n'ont pas participé ( la droite à l'exception de Marie-Antoinette Brunelli-Santoni et la Gauche Républicaine de François Tatti).
4 élus étaient absents au débat.
L'assemblée a pris son temps
Les conseillers "planchaient" depuis hier sur l'examen des 112 amendements déposés, passés au crible, les uns après les autres. Ils ont arrêté de travailler vers 2 heures du matin, pour reprendre en milieu de matinée. Les élus sont entrés à nouveau dans l'hémicycle vers 18 heures.Il y a des divisions, et des amendements à droite comme à gauche. Paul Giacobbi a prévenu : "il y a des amendements qui enrichissent, et des amendements qui cisaillent, sans le vouloir".
La droite comme la gauche républicaine portée par François Tatti sont hostiles à l'idée de rendre obligatoire l'apprentissage du corse. Ils préconisent l'incitation, plutôt que la contrainte par la loi.
"J'ai peur que les premières victimes, ce soit les Corses" a expliqué François Tatti. Le député redoute une marginalisation, une discrimination professionnelle des Corses qui ne parlent pas la langue, sur leur propre territoire.
La majorité de gauche espère obtenir 37 voix.
Les amendements retenus vont être soumis au vote. La session a repris à 18 heures.
Vous pouvez suivre la séance en direct sur le site de la Collectivité Territoriale de Corse.