L'ancien dirigeant nationaliste corse Charles Pieri a été victime d'un malaise le samedi 20 juillet alors qu'il était en détention à la maison d'arrêt d'Ajaccio. Il a été transporté au Centre hospitalier Notre-Dame de la Miséricorde, où il a fait l'objet d'une série d'examens.
Incarcéré depuis le 11 juillet, Charles Pieri, 63 ans, avait déjà été victime d'un malaise le jour de son transfert en prison.
Charles Pieri, qui fut l'un des chefs historiques du Front de libération nationale de la Corse (FLNC), a été condamné à dix-huit mois ferme par le tribunal correctionnel d'Ajaccio pour détention illégale d'armes.
Officiellement à la recherche de son petit-fils, dans le cadre d'une enquête sur des attentats à Corte (Haute-Corse) en 2012, les policiers avaient découvert dans le jardin de la maison de Charles Pieri, à Sotta (Corse-du-Sud), deux pistolets semi-automatiques Glock et des munitions.
Son fils, Christophe Pieri, 43 ans, avait été condamné à deux ans de prison ferme le 10 juillet par le tribunal correctionnel de Bastia, également en comparution immédiate et pour détention illégale d'arme et de munitions.
Le parquet d'Ajaccio, qui avait requis une peine de trois ans et demi de prison, avait annoncé le 12 juillet avoir fait appel du jugement prononcé la veille contre l'ancien dirigeant nationaliste corse Charles Pieri.
Stigmatisant le grand nombre d'armes circulant en Corse, Le procureur Xavier Bonhomme avait aussi souligné que le prévenu était en état de récidive légale, ayant été condamné pour des faits similaires en 2012 par la cour d'appel de Paris.