Vingt suspicions de cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) ont été enregistrés en Corse, a annoncé le mercredi 11 septembre la préfecture de région. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture de Corse.
Un stock de vaccin a été réservé chez le fabricant et le réseau de surveillance a été renforcée dans l'île, a précisé le 11 septembre la préfecture dans un communiqué.
Dix mille doses de vaccin doivent être livrées la semaine prochaine et 70.000 autres ont été commandées.
Le délai de fabrication est en effet de six semaines, la vaccination n'étant plus obligatoire depuis 2011.
Des prélèvements ont déjà été effectués pour confirmer le diagnostic et déterminer la souche du virus incriminé.
A l'issue d'une réunion avec les éleveurs tenue à Ajaccio le 11 septembre, la préfecture a encore annoncé que des mesures de restriction de mouvement ont été imposées par arrêtés préfectoraux aux élevages, en cas de suspicion ou d'infection confirmée, pour ralentir la propagation
de l'épidémie.
La Direction générale de l'alimentation et le réseau d'expertise national sont mobilisés.
Une autre réunion des experts et autorités nationales est prévue le 17 septembre.
L'Etat s'est engagé à prendre en charge le coût d'une première campagne de désinsectisation dans les élevages et le coût de la vaccination.
Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture de Corse.
La situation au 10 septembre sur la plateforme d'épidémiosurveillance de la santé animale
La présence du virus de la FCO, sérotype 1, a été confirmée en Corse du Sud le 05/09/2013 par le LNR Anses - Maisons Alfort, après la notification le 02/09/2013 de suspicions cliniques dans deux élevages.A ce jour -informe le 10 septembre le bulletin d'actualité de la plateforme ESA- quatre foyers sont confirmés et une dizaine d'autres sont suspects.
Ces élevages ont été placés sous surveillance, et les animaux sensibles présents dans les élevages confirmés vont être vaccinés, conformément à la réglementation actuellement en vigueur.
Les dérogations permettant aux animaux provenant de Corse d'être déplacés sur le continent avec des contraintes allégées par rapport à la réglementation européenne sont supprimées.
L'apparition de ces foyers ne remet pas en cause le statut indemne de la France continentale.
La Corse avait été maintenue en zone de protection vis-à-vis des sérotypes 1, 2, 4, 8 et 16, qui sont donc toujours considérés comme endémiques dans cette région.
La vaccination contre ces sérotypes est autorisée en Corse. (Source: http://www.plateforme-esa.fr)