Deux jours après l'observation d'une importante pollution au large de la côte Est de la Corse, le brassage de la zone polluée s'est poursuivi ce week-end. Les vents repoussent la pollution résiduelle d'hydrocarbure vers le large, a indiqué dimanche la préfecture maritime de la Méditerranée.
Hydrocarbure de type "fuel lourd"
On connaît désormais la nature du polluant observé vendredi au large de la côte Est de la Corse. Le laboratoire d’analyse et d’expertise de la Marine nationale (LASEM) a confirmé dimanche qu'il s’agissait d’un hydrocarbure de type "fuel lourd" ayant subi une dégradation.Jusqu’à samedi soir, le bâtiment base des plongeurs démineurs de la Marine nationale a poursuivi son action de brassage mécanique dans les deux zones polluées, a indiqué la préfecture maritime de la Méditerranée.
Les vents, qui repoussent actuellement la pollution résiduelle vers le large, permettent d'affirmer que le littoral Corse restera préservé, a précisé dimanche la préfecture.
Si les conditions météorologiques venaient a se dégrader, un nouveau vol de surveillance aérienne pourrait toutefois être ordonné.
Le 27 septembre, un avion de transport militaire allemand a signalé au CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) une pollution orpheline maritime, observée au large de la côte Est de la Corse, entre Bastia et Solenzara.
Deux points de pollutions distincts répartis sur une première surface rectangulaire de 500 x 100 mètres et sur une deuxième surface circulaire de 300 mètres de diamètre ont été observées, la première à 3,5 nautiques (6,4 km) à l'Est du sémaphore d’Alistro, la seconde à 4,9 nautiques (9 km) du même sémaphore.