Au deuxième jour du procès de Ghjambattista Villanova, accusé d'homicide volontaire sur la personne d'Antoine Casanova au cours d'une soirée étudiante à Corte, la cour est revenue sur la personnalité de l'accusé et a entendu les témoignages de ceux qui ont assisté à la rixe meurtrière.
A l'ouverture des débats mardi matin, les parents de Ghjambattista Villanova sont venus décrire à la barre la personnalité de leur fils. Divorcés, ils ont affiché l'image d'un couple qui semble chercher une explication, s'interrogeant sur l'éducation qu'ils ont pu donner après leur divorce.
La cour est revenue brièvement sur le parcours scolaire des accusés, décrit comme sans histoire par la défense. Les avocats de Ghjambattista Villanova et de ses co-accusés, Jacques Moretti, et Marc Gianetti ont tenté de démontrer que "les turbulents" étaient plutôt du côté des amis de la victime.
Mais pour Me Jean-Michel Mariaggi, "les armes étaient d'un seul côté". Le soir des faits, Antoine Casanova, un étudiant de 22 ans, fêtait le résultat de ses partiels avec trois amis, Julien et Jérôme Melgrani et Vincent Caroff, quand la bagarre a éclaté pour "un coup d'épaule."
Puis le président Philippe Herald a écouté les premiers témoignages, ceux de deux jeunes femmes, témoins de la scène. A la barre, elles ne peuvent pas décrire qui a participé à la bagarre, décrivant une "masse" en train de se battre, soulignant un moment "très violent et très impressionnant."