L'entraîneur d'Ajaccio Fabrizio Ravanelli a été démis de ses fonctions samedi 2 novembre après la défaite de son équipe à domicile devant Valenciennes (1-3) lors de la 12e journée de Ligue 1, a annoncé le président du club.
"Nous avons décidé de stopper notre collaboration avec Fabrizio Ravanelli et Gianpiero Ventrone. C'est une décision qui n'a pas été facile à prendre car d'un point de vue humain, j'ai beaucoup apprécié ces deux hommes. J'ai souhaité que ça marche", a annoncé en conférence de presse le président Alain Orsoni.
Ravanelli est le troisième entraîneur de Ligue 1 remercié cette saison après Eric Hély (Sochaux) et Daniel Sanchez (Valenciennes).
"Je vous annonce que c'était mon dernier match comme entraîneur d'Ajaccio.
C'était une très belle expérience et je tiens à remercier le staff qui a travaillé avec moi, les joueurs et les dirigeants. Il y a aussi des moments difficiles dans la vie des hommes et il faut en tenir compte. Je n'ai pas de regret car si c'était à refaire, j'aurais fait les mêmes choix. Seuls les résultats ont manqué. Je vais me reposer en famille quelques jours avant de continuer mon aventure en tant qu'entraîneur", a déclaré Ravanelli, 44 ans, qui était arrivé cet été à l'ACA.
"Depuis ma présidence, je n'ai jamais vu un staff travailler autant, sans compter les heures. Ils ont pris leur tâche à coeur. Néanmoins, ma responsabilité de président m'a contraint de prendre une décision pour l'intérêt du club. Le résultat de ce soir n'a pas influé sur mon choix. C'est un choix mûrement réfléchi qui a été décidé après la défaite face à Nantes (10e journée, ndlr). Je ne dis pas que cette solutionsera forcément la bonne, l'avenir nous le dira mais il fallait faire quelque chose", a ajouté le président corse.
Le technicien italien, ancien attaquant de la Juventus Turin et de Marseille, n'a remporté qu'un seul match avec son équipe, 19e avec 7 points.
C'était sa première expérience d'entraîneur de haut niveau. Il dirigeait avant son engagement en Corse l'équipe réserve de la "Juve".
"Je suis triste car j'y croyais très fort. Le constat est négatif mais les hommes ne sont pas en cause. On ne pouvait pas attendre plus longtemps sans mettre l'équilibre du club en péril. La méthode Ventrone n'a pas marché mais elle a fait ses preuves au plus haut niveau, donc je veux faire taire tous les détracteurs. Ca n'a pas marché avec nous, c'est tout", a poursuivi Orsoni, précisant qu'une conférence de presse se tiendrait lundi matin pour annoncer comment sera organisée la succession de Ravanelli.