La situation se normalisait progressivement mercredi en Sardaigne après les inondations meurtrières de lundi qui ont fait 16 morts et un disparu, a indiqué la Protection civile italienne. Journée de deuil et de prières à Olbia qui organise les funérailles de six victimes.
Selon un communiqué publié dans la nuit, le nombre de personnes déplacées est passé de 2.700 dans la journée à 1.700 environ vers 21H30 GMT.
Le bilan des victimes reste de 16 morts, un disparu et 46 blessés, dont trois graves, selon la même source.
"Les recherches du disparu se poursuivent sans arrêt ainsi que les opérations de secours.
Nous pensons que la totalité du réseau routier et autres moyens de communication seront praticables dans le courant de la journée", a indiqué à l'AFP le service de presse de la Protection civile.
La pluie a continué de tomber pendant la nuit sur l'île mais en faible quantité et sans provoquer de nouveaux dégâts, a précisé la Protection civile qui coordonne les secours en Sardaigne.
Son chef, Franco Gabrielli, a dénoncé une nouvelle fois mercredi matin sur la radio publique GR 1 "les polémiques sans fondement" concernant la responsabilité de la Protection civile dans cette tragédie.
Il a répété que l'alerte météo avait été diffusée une douzaine d'heures avant le début des pluies et que la suite des opérations avec les éventuelles évacuations de population était du ressort de la région Sardaigne et des communes concernées, conformément à la loi.
La ville d'Olbia, dans le nord-est de la Sardaigne et qui a été parmi les zones les plus touchées, a proclamé mercredi journée de deuil et de prière et organise les funérailles de six victimes.
Le mauvais temps s'est déplacé sur tout le sud de la péninsule.
A Rome, les pompiers ont dû intervenir environ 150 fois pendant la nuit pour enlever des arbres tombés sur les routes, pomper l'eau bloquant des croisements ou entrant dans des caves.
Une centaine d'interventions ont été menées également dans la région de Naples, tandis qu'en Calabre, les autorités vont réclamer la proclamation de
l'état de catastrophe naturelle, après "des inondations, glissements de terrain qui ont causé des dégâts et constituent un danger" pour les habitants.