Marseille a confirmé l'embellie en allant s'imposer à Ajaccio (1-3) vendredi en ouverture de la 14e journée grâce notamment à une papinade de Gignac, un succès qui lui permet de doubler Nantes et de remonter provisoirement à la 4e place à deux points du 3e Monaco.
Amputée de plusieurs cadres (Pedretti, Mutu, Zubar et Faty), l'équipe corse engagée dans une opération survie, n'avait tout simplement pas les moyens de rivaliser.
Le courage montré à Toulouse lors de la précédente journée et qui a valu un nul aux Corses (1-1) n'a cette fois pas été d'un grand secours, tant l'écart technique avec l'OM a semblé important.
Les Marseillais mettaient fin à tout suspense en creusant l'écart (1-3) dès la 58e minute sur une réalisation de Thauvin, bien servi par Payet.
Christian Bracconi (entraîneur d'Ajaccio)
"En première période j'ai trouvé que quelque chose se passait, on a su se mobiliser pour revenir dans la partie.On prend deux buts d'anthologie, mais ce qui me gène davantage c'est qu'on leur donne l'occasion de nous faire mal. Laisser autant d'initiatives face à une équipe comme Marseille, c'est difficile. Les joueurs ne sont pas tous au même niveau physique et donc les espaces se créent, l'addition aurait pu être plus lourde.
On va surtout évaluer l'état des troupes. Il n'y a pas d'objectifs de points. Marseille ce n'était pas un cadeau de les prendre.
On va à Bordeaux, on reçoit Bastia sur terrain neutre, on va ensuite à Monaco.
On avait dit qu'on faisait le dos rond jusqu'à la trêve, on va surtout accentuer le travail pour préparer Bordeaux.
On n'est pas en mesure de dire "on va avoir tant de points à la trêve".
Je ne suis pas déçu de mes joueurs, simplement il n'y a plus d'essence dans le moteur.
Ce ne sont pas ces deux semaines de trêve qui vont nous permettre de retrouver l'explosivité, on a peut-être une heure de jeu dans les jambes.
On va essayer de récupérer les blessés et faire surtout le dos rond et grappiller des points.
Pour jouer un match de ce niveau là il faut être beaucoup mieux sur le plan physique et ne pas faire de cadeaux".