Mauvais coup pour les hommes de Christian Bracconi, à l'issue de cette 15e journée de Ligue 1, l'ACA est dernier au classement avec Sochaux.
Bordeaux, pourtant en mode diesel, n'a eu aucun mal à se défaire d'une faible équipe d'Ajaccio (4-0), dimanche après midi, dans un stade Chaban-delmas au deux-tiers vide, lors de la 15e journée de L1.
Un premier acte insipide malgré une ouverture du score rapide, puis un deuxième beaucoup plus accompli avec trois buts dans la besace ajaccienne: les hommes de Gillot ont retrouvé des couleurs pour renouer avec la victoire qui les fuyait depuis un mois et grimper provisoirement à la 8e place, à trois points des Stéphanois (5e).
Côté corse, toujours englué au fin fond du classement, la production livrée ne laisse rien présager de bon pour la suite. Certes, il manquait des joueurs clés dans chaque ligne, certes les hommes de Bracconi auraient pu bénéficier d'un penalty pour une des deux charges subies par André de la part de Jussiê et d'Orban.
Mais c'était trop peu pour faire douter les coéquipiers de Carrasso, à la main ferme sur la seule tête cadrée d'André (16) et bien protégé par les grands compas de Sané et Henrique, décisifs devant Belghazouani en deuxième période.
A temps partiel, ou en mode digestion 65 heures après son élimination en Ligue Europa, après le premier but de Jussiê, servi involontairement par Dielna (8), Bordeaux s'est longtemps contenté de peu avant de retrouver le fil conducteur à la reprise et de matérialiser leur domination avec trois buts inscrits en 18 minutes.
D'abord, Sertic, servi en retrait par Maurice-Belay, ajustait du plat du pied Ochoa pour le 2-0 (50). Puis sur un contre initié par Maurice-Belay, avec Obraniak en planche, l'attaquant antillais, orphelin de buts depuis 581 jours, trompait à son tour le gardien mexicain lâché par son arrière garde(55).
Ajaccio buvait définitivement la tasse sur un débordement de Sertic côté gauche qui déposait le ballon sur la tête plongeante victorieuse de Jussiê (68), parfait relais de Diabaté, encore une fois muet face à ses anciennes couleurs.
>> Compte rendu en VIDEO signé Laurent Vincensini