Tous les moyens de communications sont bons pour rallier un maximum d’électeurs. Des plus classiques aux plus modernes, l’éventail est large, mais pour la campagne 2014, la présence des candidats sur le Web 2.0 est quasi incontournable pour jouer efficacement la bataille des urnes.
Une campagne permanente ! Voilà ce que permettent les réseaux sociaux. Être présent et réagir en temps réel: de gauche à droite, les principaux candidats en course l'ont bien compris et développent de véritables vitrines numériques, exploitant au maximum Twitter, Facebook ou site internet, comme Jean Zuccarelli ou Gilles Simeoni.
Car l’avantage d’une campagne numérique, c’est son faible coût. De quoi permettre aux plus petits candidats de s’afficher autant que les grands, sans pour autant disposer des même moyens. Sylvain Fanti, crédité de seulement 1% (sondage Corse-Matin/France 3 Corse ViaStella/RCFM) parvient ainsi à s’afficher.
La campagne virtuelle ne permet pas toujours de gagner de nouveaux électeurs, mais si la présence des candidats n’est pas toujours remarquée, leur absence l'est beaucoup plus. Le candidat FN Tony Cardi, par exemple, est le grand absent de la toile, tout juste mentionné sur le site officiel du parti. Difficile dès lors de se faire une idée précise de son programme sans se rendre aux meetings ou à la permanence.
Tracts et plaquettes ont toujours la côte
Que les électeurs les plus réfractaires aux nouvelles technologies se rassurent, les tracts et les plaquettes sont toujours présents. L'équipe du candidat PRG-PC à la mairie de Bastia a prévu l'édition d'un journal de campagne. Quatre numéros au total seront édités d'ici au deuxième tour.Chaque candidat envoie également des bénévoles, chaque jour, faire du porte-à-porte à la pêche aux nouveaux électeurs. Pour l'UMP c’est une dizaine de bénévoles qui quotidiennement va à la rencontre de la population bastiaise. Deux ou trois minutes seulement par entretien, mais cela reste néanmoins le moyen le plus efficace de rencontrer l’électorat.
Des stratégies différentes en fonction de l’âge des électeurs
Nouvelles technologies ou stratégie traditionnelle le choix se fait aussi en fonction des l’âge des électeurs. L’utilisation des smartphones ou tablettes tactiles, et web en général est inversement proportionnel à l’âge des électeurs. Si 98% des moins de 30 ans sont connectés, 52% des plus de 60 ans en sont toujours à la version papier.Attention toutefois au travers de l'outil. Une utilisation trop enthousiaste des réseaux sociaux peut entraîner des dérapages. Le Directeur général de l’Office Public de l’Habitat l'a appris à ses dépends, taclé par François Tatti qui a reproché la promotion de Jean Zuccarelli au nom d’une instance publique.