Choc et horreur après l'attaque meurtrière contre Charlie Hebdo

L'attaque contre l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, qui a fait douze morts mercredi matin à Paris, suscite le choc et l'horreur à travers la France, où les messages de soutien et d'indignation se multiplient sur les réseaux sociaux.

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Des hommes armés ont fait au moins 12 morts et quatre blessés en attaquant mercredi à Paris aux cris d'"Allah akbar" l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, une attaque sans précédent contre un journal en France et dénoncée comme un "attentat terroriste" par le président François Hollande.

Selon une source proche de l'enquête, l'attaque s'est déroulée vers 11H30, lorsque "deux hommes armés d'une kalachnikov ont fait irruption au siège du journal", pendant la conférence de rédaction. Les dessinateurs Charb, Cabu, Tignous et Wolinski figurent parmi les douze personnes tuées.

Avant de s'enfuir, l'un des tireurs a exécuté un policier blessé, d'une balle dans la tête. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier commis en France depuis au moins 40 ans.

L'hebdomadaire satirique avait été menacé à de nombreuses reprises depuis la publication de caricatures du prophète Mahomet en 2006. En novembre 2011, le siège du journal avait été détruit dans un incendie criminel, déjà qualifié d'"attentat" par le gouvernement de l'époque.

#​Jesuischarlie​

Des milliers d'internautes exprimaient mercredi sur les réseaux sociaux leur solidarité avec les victimes de l'attentat meurtrier qui a visé Charlie Hebdo. Une page Facebook, intitulée "Je suis Charlie", en caractères reprenant ceux du journal, sur fond noir, recueillait au même moment plus de 27.000 "likes", relayant des appels à rassemblements partout en France.


En Corse, comme partout en France, les messages d'indignation et de soutien se multiplient. Paul Giacobbi, président du Conseil exécutif de Corse, qui revient d'une visite de l'armée française engagée contre le terrorisme au Niger, Mali et Tchad rappelle dans un tweet que "le front est aussi chez nous".


"Achever un policier blessé à terre restera dans les annales de l'ignominie", ajoute encore le président du Conseil exécutif de Corse

 


Pierre Ghionga, président de l'office de l'environnement de la Corse, se souvient d'un dessin que lui avait offert le dessinateur Tignous indiquant que "La Liberté de la Presse vaincra"
 



"La liberté d'opinion est un acquis fondamental. Charlie Hebdo l'incarnait . Il ne peut y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté" rappelle Vincent Carlotti, secrétaire fédéral du Parti Socialiste à la fédération de Haute-Corse.


Sylvain Fanti, leader de la "Nouvelle Droite bastiaise" aux élections municipales en appel à l' "unité dans la réponse à donner aux assassins islamistes: fermeté et répression" 

"Que dire face à l'indicible ?" interroge le maire de Bastia, Gilles Simeoni. "S'incliner devant les victimes et revenir aux valeurs universelles: démocratie, tolérance, liberté"

 



"U troppu stropppia" s'indigne Marie-Antoinette Santoni-Brunelli, conseillère à l'assemblée de Corse (Rassembler pour la Corse) qui n'a qu'un seul mot "deuil" pour la France, les familles, la presse et la démocratie. 

"Face à l'horreur, et plus que jamais, le respect de la vie, la fraternité" tweet pour sa part Michel Castellani, élu territorial de Femu a Corsica, conseiller municipal d'Inseme per Bastia.

 

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