Racket de boîtes de nuit aixoises en appel: le parquet général demande la confirmation des peines

L'avocat général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence a demandé lundi la confirmation des peines allant jusqu'à 7 ans de prison prononcées en première instance à l'encontre de six hommes liés au grand banditisme corse, pour leur participation au racket de boîtes de nuit aixoises de 2005 à 2012.

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Estimant que les "charges sont accablantes" à l'encontre du "boss" du racket, Toussaint Acquaviva, 63 ans, l'avocat général Emmanuel Pavy a demandé la confirmation de la peine de 7 ans de prison pour association de malfaiteurs infligée par le tribunal correctionnel de Marseille en novembre 2013. Deuxième "organisateur" du racket, Jean-Pierre Anastasio, 48 ans, n'avait pas fait appel de sa condamnation à 7 ans de prison.                

Les deux hommes, déjà emprisonnés, sont présentés comme des lieutenants du parrain corse Ange-Toussaint Federici, 53 ans, surnommé le berger-braqueur de Venzolasca (Haute-Corse) et condamné à 30 ans de réclusion criminelle dans l'affaire de la tuerie du bar des Marronniers, en 2006, à Marseille.

L'avocat général a également demandé la confirmation des peines de 18 mois à 5 ans de prison prononcées en première instance à l'encontre de cinq autres des douze prévenus impliqués dans l'affaire et qui avaient fait appel. 

L'enquête, baptisée "Calisson", avait démarré sur la base des dénonciations d'un "collecteur" d'argent, Didier Guadagna, dit "Doudou", condamné à 4 ans ferme mais volatilisé depuis ses "aveux". Craignant pour sa vie, "Doudou" avait révélé le système de racket contre une dizaine de boîtes de nuit aixoises, mis en place par son mentor, Jacques Buttafoghi, impliqué par ailleurs dans l'affaire du cercle de jeux Concorde à Paris, assassiné en 2009, et par Ange-Toussaint Federici. 

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