Le Plan d'aménagement et de développement durable (PADDUC) a modifié les conditions d’obtention de l’autorisation d’occupation temporaire des paillotes. Certaines d’entre elles ne pourront plus ouvrir lors des saisons prochaines.
Cette année, le délai d’attente pour obtenir une autorisation d’occupation temporaire (AOT) pour certains propriétaires de paillotes était bien trop long. En cause, la mise en place du PADDUC, ce plan adopté en octobre 2015 à l’Assemblée de Corse qui concilie préservation de l'environnement et développement économique.
50% à 60% de demandes refusées
Il catégorise, entre autres, les plages corses dans les espaces remarquables ou non, et associe à chacune d’entre elles des prescriptions particulières. Les deux préfectures viennent d’annoncer qu’à cause de ces dispositions, "l’Etat serait conduit à refuser entre 50 et 60 % des demandes déposées en Corse-du-Sud et en Haute-Corse".
Des refus qui concerneraient les plages classées comme "naturelles fréquentées" où il ne sera plus possible d’installer des matelas et des parasols, des bases nautiques ou d’entreposer des jets-skis.
Une réglementation qui ne concerne pas l’été 2016
Dans le communiqué des préfectures de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, il est précisé que l’Etat renouvellera les AOT des installations jusqu’alors autorisées sur les plages pour cette saison 2016.
Les maires ont jusqu’à 2018 pour éventuellement modifier les vocations des plages situées sur leurs communes. Les prescriptions du PADDUC seront de toutes façons appliquées après "une période de transition". Les propriétaires de paillotes corses n’ont rien à craindre cette année.