Pierre-Marie Geronimi comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel de Bastia pour une affaire d’émissions de chèques issus d’un compte clôturé.
Huit mois de prison avec sursis et 30.000 euros d'amende ont été requis mercredi soir à l'encontre de l'ex-président du SC Bastia Pierre-Marie Geronimi qui comparaissait à Bastia pour une affaire de chèques présumés frauduleux, pour un montant de 2,4 millions d'euros.
Le ministère public a également requis l'interdiction d'exercer une activité professionnelle en lien avec l'infraction pendant cinq ans et l'interdiction pendant cinq ans d'émettre des chèques autres
que pour des retraits ou des chèques certifiés.
38 chèques pour 2,4 millions d'euros
Le parquet de Bastia avait ouvert une enquête préliminaire début 2017 à la suite d'un signalement de la Banque de France. Au total 38 chèques pour un montant total de 2,4 millions euros ont été émis avec un chéquier du club entre le 21 mai 2015 et le 15 juillet 2016, sur un compte frappé d'interdiction bancaire.
L'accusation n'avait pas relevé d'enrichissement personnel de l'ancien dirigeant sportif. Les chèques auraient dû servir à payer des joueurs et des fournisseurs. Pierre-Marie Geronimi a affirmé mercredi soir que tout était "régularisé" . Il ne reconnaît pas l'escroquerie car il affirme n'avoir jamais voulu nuire à qui que ce soit.
Début du procès PM Geronimi 38 chèques 2.4millions. A la barre L ancien président du Sporting affirme qu il N ''avait pas connaissance de l'interdiction d'émettre des chèques faute de provision et que tout est désormais régularisé"
— Frédéric Danesi (@Fred_Danesi) 14 février 2018
PMG "J ai émis 660 chèques sur la periode, seuls 38 ont posé problème je n'ai voulu nuire à personne''
— Frédéric Danesi (@Fred_Danesi) 14 février 2018
L’affaire a été mise au délibéré au 28 mars.