Le Premier ministre Jean Castex a présenté ce mercredi 16 décembre à l'Assemblée nationale la stratégie du gouvernement pour la campagne de vaccination contre la Covid-19 à l'Assemblée nationale.
La campagne de vaccination contre la Covid-19 en France débutera "dès la dernière semaine de décembre", si "les conditions sont réunies", a déclaré Jean Castex devant l'Assemblée nationale. Cette campagne s'échelonnera "sur une période de six à huit semaines, pour tenir compte du délai de 21 jours entre la 1ère vaccination et le rappel".
Si l’ensemble des conditions sont réunies, les premières vaccinations pourraient être réalisées dès la dernière semaine de décembre avant de monter en puissance à partir de début janvier.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) December 16, 2020
Une campagne de vaccination en trois phases
La première phase concernera autour d'un million de personnes âgées, vivant dans les Ehpad ou autres établissements médico-sociaux. La seconde phase touchera cette fois "environ 14 millions de personnes", jugées particulièrement à risque en raison de leur âge ou d'une pathologie chronique.
Le reste de la population, non-prioritaire, devra encore patienter quelques mois, a-t-il précisé, : "Ce n'est que dans un troisième temps, à la fin du printemps, que nous ouvrirons la vaccination à l'ensemble de la population."
EN DIRECT | Le Premier ministre @JeanCastex s’exprime sur la stratégie vaccinale devant l’Assemblée nationale. https://t.co/7wgP6pDhrS
— Gouvernement (@gouvernementFR) December 16, 2020
Près de 200 millions de doses ont déjà été précommandées par le gouvernement, permettant de vacciner 100 millions de personnes - deux injections étant nécessaires pour la plupart des vaccins -. Des doses qui seront livrées "au fur et à mesure que les vaccins obtiendront l'autorisation" des agences sanitaires, a indiqué le Premier ministre.
Le coup d'envoi de la campagne de vaccination reste cependant soumis à une condition : l'autorisation de mise sur le marché de l'Agence européenne du médicament, "attendue pour le 21 décembre" et à un avis de la Haute autorité de santé rendu "dans la foulée".
Confiance et transparence
Alors qu'une partie de la population reste défiante face aux vaccins, le Premier ministre l'assure : ce plan de vaccination devra reposer sur "deux grands principes" : la confiance et la transparence.
Les vaccins, a-t-il insisté, ne seront délivrés qu'après "une procédure rigoureuse d’essais et d’évaluations, à la fois européenne et nationale".