L'hôtellerie de plein air reste le premier type d'hébergement professionnel en Corse. En 2017, le secteur a enregistré 4,3 millions de nuitées, soit une augmentation de 3,1 % en un an. Et cette année, la saison s’annonce prometteuse.
Le camping de Pascale est une affaire de famille. Il y a quelques années, elle a pris la suite de son père dans cet établissement à l’ancienne qui compte 350 places.
Pas question d’avoir la folie des grandeurs, la simplicité est de mise. « On a voulu garder cet esprit très convivial. J’ai des clients qui viennent depuis 30 ou 40 ans. Ils reviennent chaque année et ils ont l’impression d’être dans leur maison de campagne », explique-t-elle.
Si la saison démarre doucement dans ce camping, quelques centaines de mètres plus loin, dans un camping quatre étoiles, les touristes sont déjà nombreux. La capacité d’hébergement est de plus de 2 000 personnes et la structure compte 70 employés et propose des animations quotidiennes.
Poids lourd de l’industrie touristique
En Corse, l’hôtellerie de plein air est un poids lourd de l’industrie touristique. Avec 210 établissements, elle représente 40 % de l’hébergement, soit 4,3 millions de nuitées en 2017.
Le succès semble s’inscrire dans la durée. « Dans notre type de structure, les campings trois étoiles et plus on a une évolution positive en termes de fréquentation. Ce n’est pas dû à l’augmentation de la capacité de nos structures, mais à l’effort d’équipements que nous avons fait. Il y a un besoin de convivialité, mais accompagné d’une demande forte d’équipements et de confort », souligne Alain Venturi, co-gérant d’un camping et président de la Fédération corse de l'hôtellerie de plein air.
S’adapter aux attentes des vacanciers est un besoin vital pour les professionnels du secteur. Ils doivent aujourd’hui faire face à la concurrence de la location entre particuliers.