Jeudi 6 décembre, la collectivité de Corse a annoncé organiser une conférence sociale. Le but : comprendre les raisons de la vie chère dans l’île, notamment le surcoût des carburants.
Trouver des solutions sous trois mois. C’est l’objectif d’une conférence sociale dont la première réunion sera organisée le 18 décembre prochain à Bastia. Un événement qui rassemblera les acteurs publics et privés, deux thèmes à l’ordre du jour : les surcoûts des carburants et des biens de consommation.
En France et en Corse, « il y a une attente très forte, une exaspération, une colère et une inquiétude des gens qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts donc nous avons voulu que cette conférence sociale associe tous les acteurs institutionnels, collectifs, syndicats, acteurs des filières de distribution, grande distribution pour les produits de consommation et filière de distribution des carburants pour qu'on puisse ensemble faire un constat partagé et déboucher sur des propositions précises », a expliqué le président du conseil exécutif Gilles Simeoni.
Appel solennel du Président du Conseil exécutif, du Président de l'Assemblée, du Président du CESEC, avec l'implication de l’Ass. di a ghjuventù et de la Chambre des Terr.: 1ère Conférence sociale, avec tous les acteurs, syndicats et collectifs citoyens le 18.12 à 10h à Bastia pic.twitter.com/eGtw7m2eJd
— Cullettività di Corsica (@IsulaCorsica) December 6, 2018
« Un message d’apaisement »
Une fois les trois mois passés, le président du conseil exécutif assure que des propositions seront faites aux Corses. « Le message que nous adressons à la société corse est un message d'apaisement, de construction, dans un moment de grande tension », a ajouté Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse.
Parmi les autres pistes envisagées : le renforcement du contrôle des situations de monopole, la suppression des profits illicites ou anormaux s’ils existent ou encore la possible présence de « censeurs » aux conseils d’administration des sociétés en situation de monopole.
La Corse fait partie des régions les plus pauvres de France. Plus de 20 % de la population vit en dessous des seuils de pauvreté.