Ce vendredi 25 août se tient le procès de trois prévenus dans l’affaire dite « du petit Kenzo ». Il s’agit pour le tribunal de faire la lumière sur les événements survenus lors du match Ajaccio - OM le 3 juin dernier. Malgré la demande de renvoi des avocats de la défense, le procès se déroulera bien aujourd’hui.
C’est une demande de renvoi qui a occupé les débats ce matin. Du côté de la défense, les avocats souhaitaient visionner l’intégralité des images de vidéosurveillance, des pièces auxquelles ils n’ont pas eu accès dénoncent-ils.
Ces images sont sous scellés depuis les événements du 3 juin dernier et seule une partie d’entre elles, sélectionnée par les enquêteurs, a été versée au dossier.
Selon la défense, le contradictoire n’était donc pas respecté. Ils ont posé plusieurs questions au tribunal pour appuyer leur demande : peut-on voir les loges depuis l’extérieur ? Le maillot du papa, a-t-il été brûlé à l’extérieur de l’enceinte sportive, comme cela a été longtemps répété ? Les images de vidéosurveillance permettent-elles de faire la lumière sur ces points ?
Délibérations en cours
Les avocats souhaitent également obtenir une confrontation entre les victimes - la famille de Kenzo et l’enfant lui-même - et les prévenus. Selon les avocats, les déclarations de Kenzo et de sa famille ont divergé tout au long de la procédure.
Côté partie civile, seul l’avocat du club de l’AC Ajaccio, Maître Armani a soutenu la demande de renvoi. Il évoque les enjeux de ce premier procès, qu’il souhaite équitable, pour les trois prévenus.
La ligue de football professionnel, l’avocat de la famille et le procureur de la République se sont eux, opposés au renvoi.
Le tribunal les a entendus : la demande de renvoi n’a pas été accordée.