Quatre prévenus ont été condamnés mardi à des peines de 18 à 30 mois de prison pour des violences aggravées contre des pompiers, le 24 décembre 2015 à Ajaccio.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Deux autres prévenus n'étaient pas poursuivis pour les violences. L'un a été condamné à six mois de prison avec sursis et 180 heures de travaux d'intérêt général pour intrusion non autorisée dans l'enceinte d'une école et complicité de destruction par incendie, l'autre à dix mois de prison pour port d'arme prohibé.

Les prévenus ont en revanche été relaxés par le tribunal correctionnel d'Ajaccio des faits de violences contre un policier. Ils avaient clamé leur innocence lors du procès. Pompiers et policiers n'avaient pas pu reconnaître les prévenus, les agressions ayant eu lieu dans le quartier plongé dans le noir.

Trois autres personnes, mineures au moment des faits, doivent être jugées devant le tribunal pour enfants. Les six prévenus les ont accusés d'être les auteurs des violences.

Les parties attendent les motivations du jugement pour faire éventuellement appel. L'audience sur les intérêts civils se déroulera le 6 février 2019.
 


Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2015, un équipage de sapeurs-pompiers, appelé à intervenir sur une fausse alerte au feu dans ce quartier populaire d’Ajaccio, était tombé dans un guet-apens.

Leur camion avait été caillassé par plusieurs dizaines d'individus cagoulés et armés de gourdins et de clubs de golf, criant selon des témoignages, "Corses de merde, vous n'êtes pas chez vous!".

Pris à partie par plusieurs jeunes, deux pompiers et un policier avaient été blessés.
 
Le lendemain, l'affaire avait dérapé dans ce quartier à forte population maghrébine. Plusieurs centaines de personnes avaient dénoncé ces violences devant la préfecture d'Ajaccio avant de se rendre aux Jardins de l'Empereur et dans d'autres quartiers, scandant pour certains "Les Arabes, dehors".

L'audience est programmée sur deux journées. Le cas de trois autres prévenus, mineurs au moment des faits, a été disjoint. Ils sont poursuivis devant le tribunal pour enfant.




 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information