Laurent Marcangeli a retrouvé le siège de maire d’Ajaccio qu’il avait abandonné à l’automne. Le candidat UMP a remporté 59.26 % des suffrages face à son rival Simon Renucci. Retour sur la carrière et la personnalité du nouveau maire d’Ajaccio.
A 34 ans, Laurent Marcangeli est le nouveau maire de la cité impériale.
Avocat pendant seulement 4 ans, l’élu UMP s’est très vite investi dans la politique. A 16 ans, il opte pour la carte du RPR et débute ensuite sa carrière sur la liste de Marc Marcangeli.
En 2011, il est élu conseiller général du premier canton d’Ajaccio. Depuis, il a remporté toutes les élections auxquelles il s’est présenté.
En 2012, Laurent Marcangeli participe aux Ghjurnate Internaziunale à Corte aux côtés d’élus de gauche, au risque de détruire ce qu’il essaie de construire sur Ajaccio : la réunion des tendances de droite.
Aujourd’hui, ce passionné de politique prend la parole aisément, sans note. Sa mémoire est une qualité que beaucoup d’hommes politiques peuvent lui envier. Pour ses discours et sa gestuelle, il s’inspire du général de Gaulle ou de Nicolas Sarkozy.
59.26 % des suffrages
En mars dernier, Laurent Marcangeli est élu à la tête de la cité impériale. Mais l’élection est annulée par le tribunal administratif de Bastia en raison de procurations jugées litigieuses et du faible nombre de voix le séparant de son opposant, le DVG Simon Renucci.
Dimanche, Laurent Marcangeli a retrouvé le siège de maire qu’il avait abandonné à l’automne. Au second tour, il a totalisé 12.971 voix, ce qui correspond à peu près à son score de 2014.
Cependant, des menaces planent toujours : l’enquête policière sur la fraude électorale et les suites de la plainte de Pôle Emploi. « La justice tranchera, je la laisse travailler », estime Laurent Marcangeli.
Bien que marié et jeune papa, il consacre l’essentiel de son énergie à la politique. « Il n’en restera pas là. Il a beaucoup d’ambition pour sa ville, pour sa région et pour son pays », estime Jean-Jacques Ferrara, ami et colistier.