Alexandra Feracci, la karatéka ajaccienne récente vainqueur de la Coupe de France dresse le bilan de la saison 2017. Elle évoque aussi ses challenges à venir : et notamment décrocher une place aux JO de Tokyo en 2020.
Comment s’est passée la saison 2017 ?« Je n'ai pas eu de sélection aux championnats d’Europe donc ça a été une grosse déception. Maintenant c’est vrai que j’ai quand même pu cumuler quelques podiums internationaux et bien me classer sur le plan au niveau mondial. Terminer cette saison avec une septième victoire consécutive à la coupe de France ça clôture bien l’année. »
À quelle concurrence faites-vous face au niveau national ?
« J’ai une concurrente qui est dans le circuit depuis un petit bout de temps. Contrairement à moi elle est plus âgée. Elle est un peu plus connue que moi donc c’est vrai qu’elle a un peu d’avantages par rapport à ça. Mais je ne désespère pas. Je sais que mon travail et mes qualités font qu’un jour je vais lui passer devant même si c’est déjà chose faite mais il faut lui passer encore un peu plus devant. »
Intervenant : Alexandra Feracci, championne de karaté.
Reportage : Leca Jean-pierre ; Paul Stefani Jacques ; Pasbecq Bertrand.
Quel est votre programme pour 2018 ?
« Fin janvier je vais avoir l’open international de Paris à l’issue de ça, tous les mois je vais enchainer des grosses compétitions comme celle-ci. C’est important de marquer les esprits de faire des podiums pour pouvoir jouer cette sélection au mieux dès septembre 2018 où là les points vont commencer réellement à compter. Il faut que je sois au minimum dans le top 10, voire même le top 5 pour commencer au mieux cette sélection dès septembre et m’imposer en tant que leader dans ma discipline. »
Quels sont vos objectifs pour le futur ?
« Franchement l’open de Paris, en plus c’est à domicile et c’est la première compétition de l’année je dirai que commencer par celle-là ce serait vraiment pas mal. Je les ai déjà gagnés chez les jeunes les championnats d’Europe après c’est vrai que chez les séniors j’ai encore tout à faire et tout à prouver. Commencer dès cette année des podiums européens et mondiaux, ce serait vraiment une belle année. »
Comment envisagez-vous les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 ?
« Depuis un moment on espérait y rentrer et maintenant qu’on y est je ne perds pas d’objectif cette compétition. Même si parfois c’est dur à l’entrainement on se dit il faut s’accrocher parce que c’est peut-être qu’une fois dans la carrière d’un sportif donc c’est vrai qu’il faut vraiment vivre tout ça à fond. C’est un peu le berceau du karaté. Les organisations là-bas aussi c’est quelque chose. Et puis aller battre une japonaise là-bas à domicile ça doit être pas mal aussi. »