Monica Arzumian a remporté, samedi 12 octobre 2024, le championnat de karaté junior pour les moins de 59 kilos. Une compétition qu'elle prépare depuis trois mois aux côtés du Stade Poitevin Karaté. Heureuse de sa victoire, elle s'est confiée à France 3 sur son parcours.
Elle a tout juste 17 ans, mais a déjà tout d'une grande. Monica Arzumian a remporté le titre de championne du monde de karaté dans sa catégorie, samedi 12 octobre 2024, à Venise. Pour France 3, elle a accepté de revenir sur son parcours.
"J'avais beaucoup d'énergie"
Pour comprendre d'où vient cette envie débordante de frôler les tapis de karaté, il faut revenir quelques années en arrière."J’ai commencé à l'âge de sept ou huit ans à Poitiers, au Stade Poitevin Karaté", se rappelle Monica, jointe par téléphone ce mardi 15 octobre. "Quand j’étais petite, j'avais beaucoup d'énergie. Le karaté, c'est un sport où on bouge beaucoup, ça m’a permis de me canaliser. Ce n'était pas vraiment un choix, j'ai commencé par quelques jours d'essai et je n'ai jamais quitté le tapis depuis", raconte-t-elle.
Monica a participé à sa première compétition nationale à l'âge de 9 ans, quatre ans plus tard, à 12 ans, elle participait à son premier championnat international. Médaillée pour la première fois à 10 ans, "depuis je suis sur tous les podiums de France", plaisante-t-elle.
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Monica est habituée aux compétitions nationales, mais à Venise, ce week-end, c'était son premier championnat du monde. Et elle se rappellera ce moment encore longtemps. "Quand j’ai gagné, c’était comme un soulagement", s'émeut-elle. Elle ajoute : "Depuis trois mois, j'étais concentrée que sur ça". Objectif atteint pour la jeune championne. "Je suis très heureuse. Le combat, j'ai réussi à le mener dès le début", commente la jeune lycéenne. Elle ajoute : "C'était une autre ambiance qu'en nationale".
"Ils sont d'un grand soutien"
Si elle passe une partie de son temps au combat, le lycée représente également une autre partie de sa vie. "Je suis en terminale au lycée général. Je travaille beaucoup, mais c'est un rythme que j'ai toujours tenu depuis que je fais des compétitions nationales", déclare-t-elle. Elle continue : "Je n'ai pas énormément de temps à côté du sport, mais quand je dois voir les amis, je prends ce temps".
Ce lundi soir, "c'était l'euphorie" en arrivant à la gare. En plus de l'annonce de son arrivée dans un micro, un comité de soutien était venu l'accueillir. "Ma famille croit en moi. Dans des moments de doute, quand les entraînements sont un peu plus durs ou dans le rythme de l’école, ils sont un grand soutien", conclut Monica.