Le médecin avait notamment créée le Samu 2A au centre hospitalier de la Miséricorde à Ajaccio.
C’est une pluie d’hommages. “Homme de convictions, humaniste”, les mots du président de l’éxécutif, Gilles Simeoni, ce lundi pour saluer la mémoire de Paul Combette au lendemain de son décès. Pour Jean-Martin Mondoloni, candidat à la mairie de Bastia, cette disparition “renvoie à une certaine idée de l’engagement public”.
Une mémoire saluée, alors que le docteur Paul Combette est décédé ce dimanche 7 juin, à 75 ans, à l’Ehpad Sainte-Cécile d’Ajaccio, où il résidait.
Paul Combette s’est éteint. Sa disparition nous renvoie à une certaine idée de l’engagement public, fait d’humanisme, de modération et de fidélité. Mes tristes pensées vont à ses proches et particulièrement sa fille, mon amie et collègue @cmcombette
— JM Mondoloni (@jmmondo) June 8, 2020
Formé à la faculté de médecine de Marseille, Paul Combette rentre en Corse en 1976. A 31 ans, il inaugure le service de réanimation polyvalente de l’hôpital de La Miséricorde.
Aussi bien médecin de terrain qu’organisateur, il fonde en tant que médecin-chef le Samu de Corse du Sud, l’action pour laquelle il est connu du grand public. Il réorganise aussi le service des urgences hospitalières d’Ajaccio et en prend la direction. Un parcours structuré, déterminant pour les services de santé insulaire.
En 1992, il est en première ligne lors des opérations de secours liées à la catastrophe de Furiani. Son engagement est alors récompensé par la Légion d’Honneur, remise par Bernard Kouchner, alors ministre de la Santé.
Un engagement pour l'intérêt public qui pousse Paul Combette vers la politique. Le médecin devient aussi conseiller municipal d’Ajaccio sous la mandature de Charles Ornano, mais aussi conseiller territorial de 1992 à 1998. Des responsabilités politiques, toujours conjuguées avec sa vie professionnelle. Les hommages saluent un homme toujours resté “proche de ses patients et de ses équipes”.