Ce mercredi 6 avril, l'ancien député européen et militant altermondialiste José Bové était en déplacement en Corse afin de soutenir la candidature de Yannick Jadot à l'élection présidentielle. Il est notamment revenu sur les longues relations entre mouvement nationaliste et mouvement écologiste.
Quatre jours avant l'ouverture du scrutin du premier tour de l'élection présidentielle, José Bové, ancien député européen et militant altermondialiste, s'est rendu à Ajaccio, mercredi, afin de défendre la candidature du candidat écologiste Yannick Jadot.
Entouré de figures insulaires du mouvement comme le député européen François Alfonsi, ou encore Anne-Marie Luciani, troisième sur la liste "Ecologia Sulidaria" aux dernières élections territoriales, le militant écologiste a largement abordé la question de l'autonomie de la Corse. "Je suis persuadé que la majorité des Français serait d'accord sur un principe d'autonomie. Et si on me dit mise en place d'un référendum sur cette question, je dis Ok, chiche !", lance José Bové.
"Pourquoi c'est possible en Sardaigne et pas en Corse ?"
Le militant altermondialiste revendique un engagement auprès du mouvement nationaliste qui s'inscrit dans la durée. Il rappelle avoir fait la connaissance de Max Simeoni en 1976, dans le Larzac, alors qu'il milite contre l'extension d'un camp militaire.
Ainsi, il plaide pour l'autonomie insistant sur le fait que le candidat Jadot "a été le premier à parler de plein droit et de plein exercice." "Ce statut pourrait répondre à un certain nombre de problématiques auxquelles est confrontée l'île comme le foncier, la lutte contre la spéculation ou encore l'agriculture. Pourquoi ce qui est possible en Sardaigne ne l'est pas en Corse ? Parce que c'est l'État jacobin qui impose son point de vue", estime José Bové.
Parmi les autres propositions soutenues par le candidat Europe Écologie Les Verts : la reconnaissance de la langue et son enseignement immersif, la lutte contre la spéculation et l'application du droits pour les prisonniers dits politiques.