Ce jeudi 14 septembre, Gérald Darmanin termine sa visite de deux jours en Corse. Un second jour marqué, comme le précédent, par des discussions avec les élus insulaires.
Le ministre de l’Intérieur a poursuivi sa visite en Corse, ce jeudi 14 septembre, en se rendant à la mairie d’Ajaccio. Il y a rencontré le maire, Stéphane Sbraggia, avec lequel il s’est entretenu quelques minutes.
Ce dernier jour de visite, avant la venue possible d’Emmanuel Macron fin septembre, se terminera par un nouvel entretien avec Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, à la préfecture.
La visite de Gérald Darmanin a débuté mercredi. La journée a été marquée par deux temps forts : une rencontre à huis clos avec Gilles Simeoni et une réunion avec 150 élus insulaires sur le sujet des compétences communales.
Trouver un consensus
Sur le sujet central de l'autonomie, le texte voté par l'Assemblée de Corse le 5 juillet dernier est trop ambitieux pour le gouvernement et le chef de l'État. Car il ne pourra y avoir de réforme de la Constitution sans un vote identique à l'Assemblée nationale et au Sénat. Un texte qui devra ensuite être adopté par les 3/5e du Parlement réuni en congrès. Le Sénat et sa majorité de droite se retrouvent donc au centre des intérêts.
Il appartiendra donc à Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et présenté comme "l'interlocuteur privilégier" par le gouvernement, de trouver un consensus avec toutes les composantes politiques possibles et plus particulièrement avec la droite. Lors de la visite ministérielle, Gilles Simeoni et Gérald Darmanin se sont entretenus deux fois en tête à tête.
Laurent Marcangeli favorable ?
Absent pour cause de journées parlementaires du groupe Horizons, Laurent Marcangeli, lui, a rencontré le ministre de l'Intérieur dimanche à Paris. Le député serait favorable à un large consensus insulaire sur la question de l'autonomie.
Si ce thème n'a pas été abordé en priorité, jeudi matin, avec le maire d'Ajaccio, il aura sans doute été au coeur de la rencontre avec Jean-Jacques Panunzi. Le sénateur n'était pourtant pas inscrit au programme. Peut-être une manière habile pour le gouvernement d'indiquer qu'il n'est pas responsable du blocage.
Lors de ces deux jours de visite, Gérald Darmanin n'a fait aucune annonce officielle. Emmanuel Macron devrait se rendre en Corse à la fin du mois.