Le maire d’Ajaccio, son premier adjoint et le directeur général des services de la ville ont indiqué, dans un communiqué, regretter la médiatisation de leur garde à vue survenue entre mercredi et jeudi, dans le cadre d’une enquête sur des contrats aidés suspects.
Entre mercredi et jeudi six personnes, dont le maire d’Ajaccio, ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur des contrats aidés suspects. À la fin de leurs auditions, aucune charge n’a été retenue contre eux.
Ce vendredi, Laurent Marcangeli, maire d'Ajaccio, son premier adjoint, Stéphane Sbraggia et son directeur général des services, Pierre-Paul Rossini, ont tenu à éclaircir la situation dans un communiqué. Se référant à la "complexité du dossier", ils précisent avoir été prévenus "le mois dernier que [leurs] convocations aboutiraient à une garde à vue".
Une médiatisation "regrettable"
Néanmoins, les trois hommes n’avaient pas prévu la médiatisation de l’affaire. Ils regrettent ainsi que ce placement en garde à vue ait fait "l’objet de publicité" alors que, selon leurs dires, enquêteurs et juge d’instruction "partageaient une réelle volonté de ne pas voir cette situation rendue publique".
— Cità d'Aiacciu (@VilledAjaccio) 16 mars 2018
Une situation "regrettable car elle donne lieu à des interprétations susceptibles de remettre en cause notre probité et notre intégrité morale".
Ces gardes à vue entrent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le tribunal de Bastia en juin 2016. Les enquêteurs s’interrogent sur le bien-fondé de l’attribution de plusieurs contrats aidés par le Pôle Emploi d’Ajaccio et sur l’éligibilité des chômeurs en ayant bénéficié.