Ce samedi, le maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, a lancé « Ajaccio … Le mouvement ». Ce rassemblement politique se veut comme un "appel au peuple [...] Un collectif de femmes et d'hommes de toute conviction" .
Pour lancer son mouvement Laurent Marcangeli a choisi l’Espace diamant. C’est devant une salle comble que le maire d’Ajaccio a officiellement lancé, ce samedi, « Ajaccio … Le mouvement ».
« Qui sommes nous ? Les forces-vives ajacciennes. Nous ne sommes pas techniciens, nous ne sommes pas spécialistes de tout, nous ne sommes pas toujours d'accord, nous ne sommes pas tous élus... Ce que nous avons en commun ? #AJACCIO ! », a écrit samedi, dans un tweet, Laurent Marcangeli.
[CONGRES FONDATEUR]
— Laurent Marcangeli (@LMarcangeli) 29 septembre 2018
Qui sommes-nous ? Les forces-vives ajacciennes. Nous ne sommes pas techniciens, nous ne sommes pas spécialistes de tout, nous ne sommes pas toujours d'accord, nous ne sommes pas tous élus... Ce que nous avons en commun ? #AJACCIO ! pic.twitter.com/IJRy4Qxq6N
Renouveau de la droite insulaire ?
Si le maire d’Ajaccio peut être considéré comme le renouveau de la droite insulaire, il ne fait plus partie des Républicains. « Si Laurent Marcangeli a souhaité faire son mouvement, c’est parce qu’il sent qu’aujourd’hui, il faut créer un mouvement qui dépasse les partis politiques », a indiqué, le 24 septembre dernier Franck Giovannucci, candidat pour la Corse-du-Sud au conseil national Les Républicains.
Selon Laurent Marcangeli, « Ajaccio … Le mouvement » est un « appel au peuple. Un collectif, un cercle de femmes et d'hommes, de toute conviction, une ligue de défense des intérêts de la ville et ses habitants ».
« Je veux aider ma ville avant tout »
Sur le plateau du Corsica Sera, samedi 29 septembre, Laurent Marcangeli a déclaré qu'il sera « très probablement » candidat à la mairie d'Ajaccio en 2020. Le mouvement est vu comme un outil pour « être au plus près du terrain et des attentes des concitoyens ».
Et si des figures de la droite insulaire ont été aperçues à l'Espace diamant ce samedi matin, le maire d'Ajaccio balaye d'un revers de main toute implication ou soutien lors des élections des responsables des fédérations Les Républicains en Corse qui se tiendront le 13 octobre prochain. « Je n'ai pas de problème avec Les Républicains, mais j'ai quitté le parti », affirme-t-il.
Même réponse en ce qui concernerait un potentiel mandat national. Si Laurent Marcangeli assure être ami avec le Premier ministre, il assure : « Je veux aider ma ville avant tout ». Et s'il sollicite Édouard Philippe, cela sera pour aider ... Ajaccio.