Les produits locaux, le futur de l’alimentation ?

Les états généraux de l’alimentation se sont tenus à Ajaccio ce mercredi. Parmi les sujets abordés : la culture de plantes locales. Une idée à laquelle s’est déjà faite une partie des consommateurs qui fréquente déjà régulièrement les magasins bio qui les proposent.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Bio, vegan, sans gluten, AOP ou bien tout à la fois, à l’image de ces rayons l’alimentation de demain devrait être en tout cas qualitative. Dans un magasin spécialisé de la région bastiaise, les ventes augmentent de 30% chaque année. « On essaye d’offrir le choix qualitatif, avec une forte traçabilité dans les produits bio […] de manière à satisfaire cette demande.

Pour l’instant je pense que nous sommes dans une période de transition et on va de plus en plus se tourner vers du local
», estime Stéphane Antony-Antonetti, responsable du magasin La Roulotte.

Le développement de la culture de plantes locales, moins gourmandes en eau, était d’ailleurs l’un des sujets abordés par les représentants de l'ODARC ou de la chambre régionale de l'agriculture lors des états généraux de l’alimentation ce mercredi au palais des congrès d’Ajaccio. « Il faut sélectionner des espèces. Je suis contre le maïs. Il peut être dans l’assiette, il peut être dans la salade niçoise, mais le maïs n’a rien n’à faire en Corse. Il ne faut pas cultiver de maïs.

Aujourd’hui lorsque l’on fait des plantes fourragères pour les animaux, il faut savoir qu’il existe des plantes qui résistent à la sécheresse. Elles poussent sans eau, c’est ce qu’il faut faire par exemple
», revendique Antoine Orsini, hydrobiologiste.

Intervenants : Antoine Orsini, hydrobiologiste Reportage : RENUCCI Marc-Antoine ;


57 traitements de pesticides dans une pomme ?


Pourtant, les prix exercés dans les boutiques proposant des produits locaux sont 10 à 15% plus chers qu’en grande surface. Les clients y sont prêts. En sept ans, le panier moyen a doublé.

Intervenants : Stéphane Antony-Antonetti, responsable du magasin "La Roulotte" ; Patrick Hoor ostéopathe fondateur du concept Biosanté ; Emilie Berta, oléicultrice bio et AOP ; Joseph Colombani, président de la Chambre régionale d' Agriculture. Reportage : HONORÉ Tiphaine ; BERNARDI François-Albert ; KINANY Ramsey.

Manger local et de saison c’est d’ailleurs ce que recommande ce diététicien, également habitué du magasin. « Moi je veux un produit qui va d’abord me nourrir pour me sentir en forme. Et puis ensuite la deuxième chose, c’est la base, c’est le plaisir de manger. Quand je prends une pomme qui contient 57 traitements de pesticides pour moi elle n’a aucun goût », affirme-t-il.

Garantir des produits sains, c’est le défi des agriculteurs bio. En 10 ans, leur nombre a doublé en Corse. Mais il leur reste à mettre toutes les qualités de leurs produits en avant. Parmi les  pistes de réflexions : le développement d’une application corse pour aider les consommateurs à s’y retrouver.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information