L'assemblée de Corse et le conseil exécutif dénoncent la tenue d'un séminaire de groupes d'extrême droite à Ajaccio les 9,10 et 11 février. Un choix "totalement incongru" signalent-ils, par ces groupes "aux antipodes de la pensée politique corse". Une pétition en ligne s'y oppose aussi.
"C'est avec étonnement et regret" qu'a été accueillie l'annonce d'un séminaire de groupes européens d'extrême-droite les 9, 10 et 11 février à Ajaccio, expliquent Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et Jean-Guy Talamoni, président de l'assemblée de Corse dans un communiqué.Après les incidents survenus aux Jardins de l'Empereur survenus à Noël à Ajaccio, Jean-Guy Talamoni s'était déjà dit inquiet de "cette idéologie importée, qui ne devrait pas avoir droit de cité en Corse" au micro de France Inter.
Se réunir en Corse, un "choix totalement incongru", estiment les 2 signataires du communiqué. Tout comme les initiateurs de la pétition contre ce séminaire du Front National, dont Jean-Pierre Santini, écrivain et éditeur. "Il n'est pas acceptable que ceux-ci viennent les [leurs idéologies nauséabondes] exprimer sur notre terre", écrivent-ils.
Florence Antomarchi et Sylvie Wolinsky sont parties à la rencontre de militants anti-racisme qui tentent de se structurer en collectif à Ajaccio. Ils sont aussi préoccupés par la venue de groupes d'extrême-droite.
Intervenants : Jean-Michel Biondi, UD-CGT Corse-du-sud; Antonin Bretel, ligue des Droits de l'Homme; Jean-Yves Torre,
mouvement "UTOPIA"