Jugé en appel devant la cour d'assises d'Ajaccio, Jean-Claude Maurizi, 63 ans, a vu sa condamnation réduite de moitié, condamné jeudi soir à 10 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Abdelatif Jao en 2015 à la sortie d'un bar à hôtesses d'Aléria (Haute-Corse).
Les jurés de la cour d'assises de Corse du Sud ont prononcé une peine deux fois moins lourde qu'en première instance. L’avocat général avait requis à l'encontre de Jean-Claude Maurizi 20 ans de réclusion criminelle, comme lors du premier procès, en octobre 2017 devant la cour d'assises de la Haute-Corse.
Jugé en appel, Jean-Claude Maurizi a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Abdellatif Jao. Une peine assortie de 15 ans d’interdiction de port d’armes et de 1 500 euros d’amende. Les faits s’étaient déroulés lors d'une rixe dans un bar à hôtesses d'Aléria (Haute-Corse).
Dans la nuit du 30 au 31 mai 2015, une rixe avait débuté à l’intérieur d'un strip-club d'Aleria entre la victime, une hôtesse, Jean-Claude Maurizi et sa compagne, qui gérait l'établissement. Elle s’était terminée sur le parking lors d'une bagarre.
Adbellatif Jao, 39 ans, avait été tué d'une balle dans la tête. Jean-Claude Maurizi avait pris la fuite avant d'être interpellé huit mois plus tard à Biguglia, dans une villa placée sous surveillance par les gendarmes.
Lors de son procès, l'accusé a reconnu avoir tiré plusieurs fois, sans jamais avoir eu l'intention d'abattre Abdelatif Jao.