Quatre hommes sont entendus dans le cadre d'enquêtes préliminaires dirigées par le parquet national antiterroriste. Les investigations, qui portent sur deux dossiers distincts, sont relatives à des faits de "destruction par moyen dangereux en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste".
Interpellés hier, mardi 16 janvier, pour certains en région ajaccienne, quatre hommes sont actuellement entendus dans le cadre d'affaires menées par le parquet national antiterroriste (PNAT).
Ces placements en garde à vue concernent deux dossiers distincts : le premier, sur lequel sont interrogés trois hommes, est relatif à une enquête préliminaire, ouverte pour les chefs "d'association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, destruction par moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste et dégradation, détérioration par moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste".
Une procédure qui porte sur plusieurs dégradations ou destructions commises en 2022 et 2023, indique une source proche du dossier.
Des attentats qui avaient ciblé des résidences secondaires et des mairies, et qui avaient été attribués au mouvement GCC (Ghjuventù clandestina corsa), souligne cette même source, ou pour lesquels le sigle GCC y avait été retrouvé bombé. À noter que ces revendications n'avaient alors pas pu être formellement authentifiées.
Le quatrième homme, enfin, a lui été interpellé dans le cadre d'une autre procédure ouverte pour "destruction par moyen dangereux en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste", confirme le PNAT.
Dans ces deux affaires, la direction nationale de la police judiciaire, la direction interrégionale de la police judiciaire et la sous-direction antiterroriste de la DNPJ sont co-saisis.